On voit souvent la réussite comme une ligne d’arrivée – il a réussi dans la vie dit-on souvent – alors que la réussite n’est par une ligne d’arrivée mais un processus sans fin, la réussite extérieure n’est que la conséquence qui découle de cette réussite intérieure. Un exemple : les gens disent : ah, si j’étais millionnaire. Tout le monde voudrait avoir 1 million (sauf ceux qui ont plus d’un million) sur son compte en banque, mais sauf à être héritier ou gagner au loto (facteur chance), il faut bien les gagner, ce foutu million.
Il faudra donc travailler, être créatif, faire votre réseau, développer une stratégie patrimoniale. Bref, si la chance au sens positif du terme n’est pas inexistant (après tout, Mark Zuckerberg serait né 10 ans avant ou après, serait-il milliardaire aujourd’hui), le processus est loin d’être de la chance. Même si le millionnaire devient ruiné pour une raison ou une autre, il est tout à parier qu’il parviendra rapidement à retrouver le chemin de la fortune une fois ses problèmes passés. Car il sait et a compris les règles du jeu et saura toujours s’en sortir d’une manière ou d’une autre.
Mais comme dans tout, la vie n’est pas linéaire et est une montagne russe, et les échecs jalonnent le chemin de la réussite de chacun. Après tout, le succès, c’est tomber 7 fois et se relever 8. L’essentiel, c’est de savoir rebondir sur vos échecs et de tirer opportunité de 100% de ce qui vous arrive, en vivant le meilleur de votre quotidien au jour le jour – Carpe Diem disait Epictete.
Par exemple, je vends mon livre « Améliorez votre pouvoir d’achat et faites vous plaisir ». si le livre se vend bien ce sera un succès. S’il se vend mal, ce sera l’occasion d’apprendre sur mes erreurs et de faire mieux la prochaine fois. En attendant, j’aurai développé l’audience de mon blog, ma newsletter, développé un réseau et des compétences en lancement de produit… J’en parle dans un petit bilan…
Et si mes clients n’aiment pas ? Sur 16 ventes, 1 client n’a pas aimé mon produit et souhaite se faire rembourser. Au lieu de voir cela comme un échec ou un coût financier, je vois cela comme une opportunité de faire mieux. Le client insatisfait qui m’explique pourquoi il n’aime pas mon livre m’indique comment faire un meilleur livre, voir même me donne des idées de nouveaux produits. Il suffit de l’écouter et de savoir comment mieux répondre aux attentes de mes clients pour mieux vendre par la suite.
Rembourser un client insatisfait, ce n’est pas 17 euros de perdus. C’est investir 17 euros pour qu’un client-type m’indique les attentes marketing de mes clients. 17 euros pour une telle information, c’est bon marché vous ne trouvez pas ?
Synthèse
Pour réussir, c’est assez simple. Comprenez les règles du jeu et intégrez les, et une fois que vous dépassez le maître, vous pourrez réécrire les règles du jeu. Mais surtout, voyez la réussite non comme une finalité extérieure, mais comme un processus dont vous définissez les règles du jeu. Sachez tirer opportunité de 100% des évènements qui vous arrivent (en bien ou en mal) en vous remettant en cause pour vous améliorer (expérience positive). Et surtout, pensez d’une manière holistique sur le long-terme. En vendant un livre, je ne fais pas que gagner de l’argent. Je développe et diversifie mes revenus, développe une compétence en e-marketing, développe mon réseau, sans compter le plaisir et la fierté de vivre une aventure. Rien qu’à ce niveau là, je suis sûr que mon livre sera une parfaite réussite.
Bref, pour réussir, tirez opportunité de n’importe quel évènement qui vous arrive.
8 réponses
DavidB_iRiche.com
De toute manière on dit qu’on apprend plus de ses échecs que de ses succès et c’est vrai.
LA vie est un éternel recommencement, ça serait triste de toujours tout réussir du premier coup, on s’ennuierait non ?
martin
Tout à fait 🙂
Jos
Ne pas connaitre suffisament l’échec n’est pas bon (parce que ne s’est pas mis de défis suffisamment élevés par exemple). Parce qu’ensuite, on a d’autant plus peur de faire le mauvais choix… Paralysie, procrastination, …
martin
Tout à fait, c’est comme en voyage. Les petites galères de voyage permettent à la fois de:
– Avoir une anecdote que je pourrai raconter pour la 452ème fois à mes petits enfants quand je serai vieux
– D’apprendre de ses erreurs et ne plus recommencer
– Relativiser et avoir moins peur de voyager…
Jos
Effectivement et on en a toujours des petites galères qui se terminent bien la majeur partie du temps, et qu’on prend ensuite plaisir à raconter!
Martin
@Jos: Tout à fait
@E.D: Copier, peut-être pas car chacun agit avec une logique différente, mais tout du moins comprendre la logique sous-jacente et apprendre 🙂
Frédy
Bonjour Martin,
C’est vrai que surpasser l’échec est sans aucun doute la clé, il n’y a pas de millionnaire qui n’ai échoué à un moment donné, ils ont tous traversé des échecs et ils se sont juste relevé une fois de plus comme tu dis 😉
Amicalement,
Frédy
martin
Tout à fait, merci à toi pour ton avis et ton blog sympa 🙂