De retour de spring break, m’ennuyant fermement dans la voiture, et ayant déjà lu tous les articles de mes blogs habituels, je décide de lire le blog de virginie mirkov. Ses articles pleins de fraicheur m’ont plu, et j’ai apprécié quand elle a évoqué certains de ses échecs et comment elle a surmonté ses échecs. Je souhaite partager avec vous quelques uns de mes échecs et vous montrer l’importance de savoir rebondir sur ses échecs.
Août 2008
Nous sommes début août 2008. Je suis hyper excité : dans quelques jours, je pars au Mexique. C’est la première fois que je pars sans mes parents pour aussi longtemps (4 semaines), que je finance mon voyage moi-même, que je prends l’avion et que je quitte l’Europe. Bref, beaucoup de premières. Conscient que le voyage serait un gouffre financier, je décide de dormir en couchsurfing à Bruxelles (d’où partait mon avion) pour économiser une nuit d’hôtel. L’après-midi, ma couchsurfeuse vient me chercher et pour apprendre à se connaître, on va boire un verre place du marché à Bruxelles. Ne voulant pas me trimbaler mon sac de 25 kilos sur moi, je laisse mon sac dans sa Twingo. Trop gros pour rentrer dans le coffre, je le laisse sur la banquette arrière. Mon passeport ne rentrant pas dans mon portefeuille, je le mets dans le sac. A mon retour, quelqu’un a forcé la voiture et piqué le sac à dos (et le passeport avec).
L’échec, le plan foireux…
J’aurai pu décidé d’annuler le voyage, mais j’ai décidé de rebondir sur l’échec. Devant attendre lundi pour aller voir le consul (on est vendredi), ma couchsurfeuse me fait visiter Bruxelles, Waterloo, sa famille, m’aide a acheter de nouveaux habits bon marché. Lundi, le consul ne pouvant rien faire pour moi, je retourne en France faire un nouveau passeport (temporaire) et repart le vendredi d’après au Mexique.
Cette erreur, cet échec m’a coûté cher – environ 800 euros, entre les billets de TGV pour retourner en France, un nouvel aller/simple, l’achat d’un nouveau sac…. Mais sans cet échec, je n’aurai jamais visité Bruxelles aussi bien ou Waterloo. Je n’aurai pas eu l’occasion d’échanger avec ma couchsurfeuse de 69 ans 🙂 et je n’aurai pas appris la notion de prudence.
Finalement, 800 euros pour avoir une anecdote à raconter à mes petits enfants quand je serais vieux, faire des rencontres enrichissantes et surtout apprendre une leçon de vie, est-ce vraiment si cher payé ? Une école de commerce coûte 7 000 euros pour apprendre le business, mon erreur m’a coûté 800 euros et m’a appris la vie…
Sachez tirer partie de vos échecs, sachez rebondir sur eux et toujours positiver. Voyez le quart du verre rempli (et pas les ¾ vides). Demandez à être critiqué et remerciez les gens qui vous critiquent en mode « feedback positif ». Remerciez les gens ou les causes qui vont aidé à échouer, car sans votre échec, vous auriez sans doute échoué de façon plus sérieuse par la suite. Ceux qui ne font que réussir ne se remettent pas en cause et ne sont pas préparés aux coups durs de la vie (rappellez-vous, la vie est une montagne russe) Réfléchir sur ses erreurs est souvent difficile mais c’est nécessaire.
Crédit Photo: Lusi
Que pensez-vous de cet article ?
11 réponses
Akian | On se lance quand ?
Il est courant de dire qu’on n’apprend jamais mieux qu’en échouant.
Et c’est vrai qu’on est plus susceptible de retenir une leçon si elle nous est gravée au fer rouge sur la fesse droite 😀
Les Shadoks ne disaient-ils pas : « Plus ça rate, plus ça a de chances de réussir ? »
martin
Je ne connaissais pas mais c’est vrai. l’inconvénient de la recherche de zéro défaut, c’est le corollaire zéro risque donc zéro succès.
L’apprentissage par l’action, il n’y a rien de tel en effet 🙂
DavidB_iRiche.com
Tout le monde connait l’échec un jour ou l’autre : certains pleurnichent sur leur sort, d’autres analysent les raisons et seront mieux armés lors du prochain… car il y en aura d’autres. 😉
martin
Oui 🙂 Le bonheur a mon avis est la manière de voir le monde… être heureux quoi qu’il se passe.
DavidB_iRiche.com
Etre heureux quoi qu’il se passe est à mon avis un peu illusoire, il y a des choses dans la vie qui sont plus fortes que toi.
Mais je ne sais plus de qui est la citation » prendre garde de ne pas transformer nos contrariétés en malheur » me semble plus réaliste…
martin
Oui. Il y a les coups du destin. Comme un ami dont la tante est morte hier. Mais après, on ne contrôle pas les évènements extérieurs, donc autant être heureux de ce qu’on a et profiter du moment présent non?
Je crois que c’est Epictete, qui disait:
– Ne stresse pas si tu es malade. De deux cas:
1) La maladie est incurable, et stresser ne changera rien à l’affaire. Autant profiter des jours restants.
2) La maladie est curable. Rien ne sert de stresser puisque tu vas aller de mieux en mieux
Bon je ne pourrai pas appliquer ca pour la maladie, mais l’idée est là, non?
Piotr
« Voyez le quart du verre rempli (et pas les ¾ vides). »ce n’est pas plutôt voir le verre a moitie vide ou a moitié plein ^^ car au 3/4 vide plein ça fait une sacré dose d’optimisme…
Tu as bien réagit, moi je crois que j aurai été anéanti et par le vol, et par les dépenses supplémentaires. Maintenant je réagirai autrement mais pour une première… cela m’aurait mis le moral bien bas.
martin
C’était un peu provocateur, mais l’idée es la. Sur le coup, j’étais super énervé. Mais ca m’aurait encore plus énervé d’avoir engagé des dépenses pour au final rien…
J’étais dégoûté quand même… L’article que j’écris c’est avec presque 3 ans de recul tout de même
guillaume de komment devenir riche
Je ne sais plus qui a dis ca mais quand on a demandé à cette personne une recette pour réussir il a répondu:
« C’est simple, il faut multiplier par deux votre taux d’échec… »
Martin
Tout à fait. Mieux vaut échouer 10 fois et réussir 100 que réussir 10 et échouer 0 non?
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