Votre bonheur ne dépend que de vous

Votre vie dépend de vous… Preuve en est : « Aide toi et le ciel t’aidera » disais déjà la Fontaine. Certes, ce n’est pas vrai à 100% : celui qui naît dans une famille éduquée d’un pays riche aura plus de chance de réussir que celui qui nait dans une famille de paysannes sans-terres dans un pays en développement. Certaines personnes vont cumuler malchance sur malchance – maladie, accident de voiture alors qu’ils roulent prudemment… – sans qu’ils le méritent.

C’est vrai. Mais 90% de votre bonheur dépend de vous et rien que de vous.

1) On ne sait jamais si quelque chose est positif ou négatif ?

Un ami avec qui je discutais me disait qu’on ne sait jamais sur le moment si un évènement dans sa vie est positif ou négatif et qu’on ne le sait qu’après. Dans certains cas, c’est vrai : en cas de rupture amoureuse, difficile à savoir si on perd la femme de sa vie ou si cela nous permettra une rencontre amoureuse encore plus belle par la suite.

Ceci étant, en général, rien n’est positif ou négatif, tout dépend de votre perception des choses. Deux exemples :

1) Vous attrapez un ulcère :

C’est une bien mauvaise nouvelle : c’est mauvais pour la santé, cela montre que vous commencez à vieillir… Certains seront abattus par la nouvelle… D’autres verront leur ulcère comme une bénédiction, une opportunité.

Ayant une vie stressée, ils se rendront compte que l’ulcère n’est que le précurseur d’une suite beaucoup plus grave (crise cardiaque…), et la personne se rendant compte de la chance d’avoir un ulcère tentera de changer de vie pour vivre une vie plus calme, davantage centrée sur l’intérêt du travail et sur la vie sociale que sur sa carrière.

L’ulcère lui aura donné l’opportunité de sortir de son quotidien et forcé à faire un choix de vie qui au final améliorera son quotidien.

2) On vous licencie

Avec la crise, c’est dur de trouver un emploi… Se licencier n’est donc généralement pas une bonne nouvelle, sans compter que cela affecte le moral (sentiment d’exclusion du groupe…). Mais plutôt que de vous laisser abattre, vous pouvez profiter de votre chômage pour faire toutes ces petites choses que vous n’aviez jamais fait avant : téléphoner avec votre ami d’enfance, vous promener au parc avec votre fille, écrire votre livre, suivre des cours du soir à la CCI…

Au final, le licenciement est un peu comme un aiguillage d’une ligne de chemin de fer, vous donnant des opportunités qui ne se seraient jamais présentées à vous autrement. Vous en aviez marre de votre chef ? Ca tombe bien, vous ne l’aurez plus jamais sur votre dos. Vous en aviez marre de votre boulot ? Ben quitte à chercher, cherchez dans le secteur qui vous plait pour trouver un meilleur travail…

Prévenir pour ne pas guérir

On l’a vu, un évènement n’est généralement pas négatif ou positif, et est un simple fait, qui deviendra positif ou négatif suivant ce que vous en faites. Vous avez donc le contrôle de votre destinée.

Ceci étant, parfois, des évènements graves peuvent survenir… Celui qui fume ou mange pas a plus de risque d’attraper un cancer ou un diabète par exemple.

Le risque 0 n’existe pas (malchance, prédisposition génétique…) mais vous avez encore une fois le pouvoir d’influer sur votre vie en agissant quand tout va bien.

Comme je le disais dans mon article « La vie est une montagne russe » c’est quand tout va bien qu’il faut prévoir quand tout ira mal.

Pour la nourriture par exemple, de nombreux aliments contiennent des anticancéreux, antidiabétiques, stimulant, vitamines, antioxydants (ralentit la vieillesse)… Rien qu’un jus de coco approvisionne le corps en ions négatif (bon pour le moral), en bons sucres, en eau d’une qualité parfaite. Des sushis apportent des protéines (algue), des glucides, des oligoéléments, des bonnes graisses (dans le saumon), des produits qui facilitent la digestion… En mangeant équilibré, vous ferez nettement plus de bien à votre corps qu’en prenant des médicaments quand tout est trop tard.

Conclusion

Si vous ne fumez pas, vous aurez une meilleure santé et plus d’argent pour vous faire plaisir (voyages…). Vous pourrez faire du sport et sécréter de la dopamine, l’hormone du plaisir, tout en boostant votre créativité et votre bonheur. Vous limiterez l’arrivée d’évènements strictement négatifs, et en prenant la vie du bon côté (en voyant une opportunité dans chaque évènement de votre vie), alors vous serez je l’espère sur la voie du bonheur.

Article complémentaire: Changez de vie

10 réponses

  1. Rémi
    |

    Je reste persuadé également que notre bonheur dépend en majorité de nous et de nos actions.

  2. Martin
    |

    🙂

  3. DavidB_iRiche.com
    |

    Tu as des gens qui sont prédisposés au bonheur et qui rebondissent toujours quels que soient les aléas de la vie mais ce n’est pas donné à tout le monde.
    Après tu en as d’autres qui sont relativement heureux mais pleurent tout le temps tellement ils sont gâtés et habitués à se regarder le nombril. Les français en sont un merveilleux exemple. Perso j’essaie de lutter contre cette tendance… Pas facile! 😉

  4. Martin
    |

    Coucou David

    Pas donné à tout le monde: penses tu que c’est inné ou une compétence à acquérir d’être prédisposé au bonheur?

    Pour le second point, tout à fait, mais le truc, c’est que nul ne se compare dans l’absolu mais avec son entourage. Avoir juste unpetit studio et une voiture pourrie, c’est etre pauvre dans un pays riche, mais riche dans un pays pauvre (riche assez pour avoir au moins une voiture, aussi pourrie soit-il).

    Ce qui fait dans cet exemple simpliste que l’un sera heureux, l’autre pas. D’ou également la course à celui qui en aura la plus grosse (le riche qui a un bmw à 50k€ ne se trouvera pas riche, mais pauvre par rapport à son voisin qui à une porsche baxter…)

  5. DavidB_riche-et-heureux.fr
    |

    Je pense que ça se travaille.
    Après c’est vrai que tout est relatif mais ça tient souvent plus de l’envie ou de la jalousie que du réel manque. En France, à part une frange marginale de la population, on ne meurt pas de faim, les besoins vitaux sont assurés mais on ne peut pas vivre sans son écran plat ou son home cinéma parce que le voisin en a un.

  6. martin
    |

    Tout à fait, mais à part les gens qui meurent de faim, le phenomene est identique dans les pays riches et les pays pauvres:

    – Celui qui n’a qu’un vélo envie celui qui a le scooter
    – Le scooter celui qui a la voiture
    – La voiture la BMW
    – La BMW le jet privé

    Le stade ultime: les milliardaires qui n’envient personnes et deviennent philanthrope. Pour les autres, la rat-race…

    Cynique?

  7. Clara
    |

    Je crois que pour être heureux il faut savoir comment s’en rendre compte. Je crois que la majorité des gens qui m’entourent ne sont pas heureux parce que n’ont pas le temps de s’en persuader. Forcement quand on se fait virer on a le temps de penser, et de constater qu’on est plus aussi heureux qu’avant.
    Et si le bonheur c’était simplement de savoir ce que c’est

  8. martin
    |

    Le temps, c’est comme l’argent: si on ne se paie pas en premier mais en dernier, il ne nous reste pas grand chose… Et se faire virer ne rend pas forcément malheureux si notre identité sociale ne se limite pas au boulot. J’ai un ami qui, lassé par un job qu’il n’aimait plus, est ravi d’avoir été licencié à postériori. Il compte se lancer dans le marché de l’art, z des projets d’investissements et d’entrepreuneuriat ainsi que de voyages…

    La vie est un verre d’eau a demi-rempli (question etat d’esprit) et une boite de chocolat (Mr Gump)

  9. Grégory
    |

    Moi, je suis heureux !

    Je suis en bonne santé, j’ai une compagne aimante et en bonne santé (du moins, ça s’est calmé), il fait beau (et s’il pleuvait, ça ne changerait pas grand chose) et dans 3 mois, j’attaque mon congé sabbatique :-).

    Que demander de plus ?

    Après, chacun voit midi à sa porte …

  10. Martin
    |

    Tout à fait.

    On achète le meilleure docteur mais on n’achète pas la santé
    On achète du sexe mais on n’achète pas l’amour