Devenir nomade digital: les grandes étapes

Bonjour à toutes et à tous. Comme vous le savez peut-être (ou pas), j’ai eu l’occasion d’être nomade digital durant 18 mois, vivant d’abord en Chine puis au Vietnam, ce qui m’a ouvert un certain nombre de perspectives: économiques (pouvoir rembourser rapidement mon emprunt étudiant), entrepreneuriales (lancement d’une activité de livres, développement de mes blogs) culturelles (découvrir de nouvelles cultures, apprendre le Chinois…), sans compter la possibilité de jolis voyages à la clé que mon statut de nomade digital m’ont permis (être nomade digital vous permet de vous affranchir des contraintes géographiques et horaires des salariés classiques).  Si vous aussi souhaitez vous aussi devenir nomade digital, je vous invite à lire la suite de cet article.

Etape 1: Préparez votre source de revenus

Un nomade digital est généralement un travailleur indépendant utilisant les techniques de l’information (digital) pour s’affranchir des contraintes géographiques et vivre où il le veut (nomade). Le nomadisme digital offre un énorme avantage: travailler d’où vous voulez. Au lieu de payer des loyers exorbitants à Paris ou de galérer à trouver un travail intéressant en province, devenir nomade digital vous permet d’inverser les rôles: au lieu de suivre le travail, c’est votre travail qui vous suit. Être nomade digital est donc sympa, facilite la vie de famille (on peut facilement suivre le conjoint) et profiter de la mondialisation, en augmentant son niveau de vie en partant vivre dans des pays où la vie est moins chère.

Être nomade digital est donc quelque chose de plutôt agréable, mais avant d’en arriver à là, il faut commencer à développer une activité compatible avec le nomadisme digital plusieurs mois ou années avant votre départ, afin de disposer le jour venu de suffisamment de revenus pour plaquer votre job et partir à l’aventure. Voici quelques activités compatibles avec le nomadisme digital:

– Blogueur/Webmaster

– Développeur

– Ecrivain

– Community Manager

– Graphiste

– Traducteurs

Une fois que vous aurez déterminé dans quel secteur vous souhaitez vous lancer (en fonction de vos passions et vos compétences), développez votre activité dès maintenant. Même si vous êtes salarié par ailleurs, vous pouvez travailler 1h par jour le matin ou le soir après votre travail ou encore le week-end pour développer votre activité. Comme tout entrepreneur, les premiers mois seront sans doute source de démotivation: votre lourd travail sera faiblement (voir pas du tout) récompensé. Mais l’essentiel est d’être sur une bonne dynamique.

Par exemple, si vous décidez de lancer des produits d’information (livre, formation) et générez 100€ par mois moyennant 30h de travail par semaine, pas de panique à avoir. Si vous gagnez 100€ par mois, vous pourrez facilement en gagner 200, par exemple en lançant un nouveau produit d’information, en améliorant votre taux de conversion, l’audience de votre blog… Une fois que vous gagnerez 200, vous pourrez gagner facilement 500, puis 1000 euros…

Ne faites pas comme beaucoup à procrastiner (demain, je ferai ci), passez à l’action dès maintenant. Si votre activité prospère, vous pourrez devenir nomade digital. Et même si vous n’atteignez qu’un demi-succès, vous toucherez tout de même d’agréables revenus complémentaires pour arrondir vos fins de mois./

Bon à savoir: Outre le nomadisme digital, il existe d’autres moyens de voyager autour du monde sans avoir à chercher un travail dans le pays de destination, comme être propriétaire de studios locatif, être prof d’anglais ou monter un petit business dans votre pays d’arrivée.

Etape 2: Apprendre l’anglais

Héritage colonial oblige, la France est présente aux 4 coins du monde (la France est le pays ayant le plus de frontières au monde, 35 au total) et le Français est une des langues qui s’étend le plus rapidement au monde. Il est donc possible de tenter l’aventure du nomadisme digital dans de nombreux pays francophones comme vous pouvez le voir ci-dessous:

Ceci étant, si le Québec ou l’Afrique ne vous tente pas, il vous faudra pour vous débrouiller une fois sur place soit parler l’anglais (la langue internationale), soit la langue locale. Parler la langue du pays dans lequel vous comptez vivre est toujours un plus. Ainsi, lorsque je vivais en Chine, ma (maigre) connaissance du Chinois m’a permis de faire quelques rencontres intéressantes et de pouvoir me débrouiller seul (pour acheter un billet de train, négocier au marché…) sans avoir à rester dans le microcosme expatrié local. Pour autant, apprendre la langue locale n’est pas toujours facile et prend souvent du temps. Un bon compromis sera alors d’améliorer votre niveau en anglais avant de partir, afin de pouvoir vous débrouiller aux 4 coins du monde.

Il existe de nombreux moyens d’apprendre l’anglais comme vous pouvez le découvrir dans cet article, comme lire la presse francophone ou regarder les films en VO pour habituer vos oreilles à la langue de Shakespeare. Mais l’anglais étant avant tout une langue parlée, n’hésitez pas à voyager à l’étranger à chaque fois que l’occasion de présente (afin d’améliorer votre anglais pour être prêt le jour J de votre expatriation) ou à effectuer un voyage linguistique en anglais par exemple.

Bien sûr, les stages linguistiques ne sont pas une baguette magique, et un stage de 2 ou 3 semaines à l’étranger ne vous transformera pas en bilingue du jour au lendemain. En revanche, le stage vous permettra d’être plus en confiance à l’oral et de vous débrouiller à l’étranger. Ainsi lorsque je suis parti à Londres 2 semaines à l’âge de 17 ans, je n’étais pas trop mauvais en anglais écrit mais vraiment mauvais à l’oral (le défaut de l’apprentissage de l’anglais en France). A l’issue des 2 semaines, mon anglais académique a guère progressé, mais je parvenais à retrouver mon chemin dans la rue, discuter avec ma famille d’accueil… Pratique.

En savoir plus: http://www.esl.fr/

Etape 3: Passez à l’action

Ca y est, votre activité commence à décoller, votre niveau d’anglais progresse… Il est temps de commencer à penser à votre nouvelle vie de nomade digital. Mais où partir? Comment préparer votre départ? Comment vous faire des amis une fois arrivé à destination? Voici quelques articles utiles que je vous invite à lire dès maintenant:

S’expatrier: quel pays choisir: un guide pratique pour vous expatrier dans le pays idéal en fonction de vos attentes

Bien choisir votre banque: un guide pratique pour trouver un banque qui saura vous accompagner dans vos projets sans vous ruiner en frais de retrait à l’étranger

De quoi vivent les Français à l’étranger: Il existe de nombreux moyens de vous expatrier comme vous le découvrirez dans cet article

Le plus important toutefois est de passer à l’action. Tout ce dont vous aurez besoin pour cela est d’un peu d’épargne (pour faire face aux dépenses lors de votre arrivée) de courage. Ainsi, lorsque j’ai décidé de suivre mon amie en Chine, tout ce dont j’ai eu besoin est:

– Acheter un billet d’avion (coût: environ 400 euros)

– Obtenir un visa pour la Chine (coût: environ 100 euros)

– 600 euros d’épargne sur mon compte en banque

Une fois ces deux choses obtenus, je me suis envolé vers Pékin. Lorsque je suis arrivé sur place, j’ai pris un peu peur: aucun amis sur place, je ne parlais pas un mot de Chinois, il faisait -15°C dehors… Tout ce que j’avais était ma copine, le numéro d’un Français rencontré dans l’avion, 600 euros d’épargne et une réservation de 3 nuits en hôtel.  Une semaine plus tard, j’avais mon appartement. J’ai ensuite appris le Chinois développé mon réseau d’amis et 1 mois après, j’avais déjà fait mon trou. Si j’ai réussi à le faire, vous pouvez aussi le faire. Le plus important: transformez vos rêves en projet, et vos projets en réalité.

Vous avez envie de partir apprendre la salsa en Amérique latine? Même sans être nomade digital, vous pouvez partir à l’aventure: un billet d’avion, un visa, rechercher un petit job sur place, vous inscrire à une école de danse… Ce n’est pas difficile au fond, just do it 😉

Cet article est désormais terminé. J’espère qu’il vous a plu et à bientôt sur candix.fr

8 réponses

  1. kevin @monétiser un blog
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    Salut Martin,
    Pour ma part, c’était quand je suis parti en Thaïlande il y a 2 ans. j’avais le choix de revenir en France pour bosser dans une boutique téléphonie pour les fêtes de fin d’année…ou vivre sur mes économies et lancer mes sites!

    Le choix a été vite fait et le fait d’avoir des ressources limités dans le temps m’ont fait terminer des projets en cours depuis 1 an en une semaine…

    Comme quoi la motivation y joue pour quelque chose.

    Bref, on se croise bientôt en Asie!

    Kevin

  2. martin
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    Bonjour Stéphane

    Merci à toi 😉 Il n’est pas toujours facile de transformer les rêves en réalité, mais pourquoi ne pas le faire? Il y a un risque d’échouer, mais le bénéfice en cas de réussite est énorme… Un proverbe que j’aime bien: visez toujours la lune, au pire vous arriverez sur les étoiles ou quelque chose du genre. A méditer 😉

    @Kevin: Tu avais du bosser énormément… La pression de l’argent (enfin son manque) t’a poussé à te surpasser un peu comme moi ou ma motivation fonctionne un peu de manière cyclique… J’espère que ton été en France s’est bien passé et bon retour à toi en Asie 😉

  3. Benjamin@blog voyages
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    Salut Martin,

    Une nouvelle fois, félicitation pour cet article, très bien écrit ! Je te suis de plus en plus régulièrement, me retrouvant souvent dans tes propos, sachant que nous avons en plus, presque le même âge.
    Comme tu le dis à la fin de ton article « Just do it », même si parfois c’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire, il faut tout de même essayer et se dire qu’on a beaucoup plus à gagner qu’à perdre.
    Ton expérience d’expatriation en Chine puis au Vietnam a l’air de t’avoir énormément apporté, notamment au niveau de la confiance en soi, et c’est une très bonne chose.

    Bonne continuation à toi.

    Benjamin.

  4. martin
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    Bonjour Benjamin

    Merci pour ton commentaire encourageant. J’en discutais avec un ami blogueur au téléphone, se lancer sur le web est compliqué et peu rentable (la productivité horaire est < 0€ par heure, dit autrement, tu perds de l'argent en travaillant au début) mais a force de travail et d'apprentissage, on finit par réussir dans ses projets. Après tout, à force de poser à son rythme une pierre après une autre, l'édifice finira par être construit, tout n'est qu'une question de temps... Quant à la confiance en moi, effectivement, je pense que s'expatrier ouvre l'esprit vers des opportunités plus large. Si tu reste dans ton village, le référentiel de comparaison est le village. Si tu vis dans le monde, le référentiel de comparaison, c'est le monde... J'espère que tu vois ce que je veux dire... Quant à toi quels sont tes projets pour le coup? A bientôt 😉

    • Benjamin @récits voyage
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      Beaucoup de projets pour cette fin d’année et notamment le lancement de ma première start-up web avec 2 associés : bonjouramerique.com si tu veux jeter un oeil.
      Sinon je travaille actuellement sur un nouvel ebook que je sortirai en début d’année prochaine : « 17 destinations, à faire en 3 jours, pour moins de 300 euros ! » afin de montrer une nouvelle fois, que voyager ne coûte pas si cher que ça !

      À bientôt.

      Benjamin.

      • martin
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        Bravo pour tes deux projets d’ebook et de ta start up (le concept est sympa et la vidéo est bien réalisée)

        A bientôt

        Martin

  5. martin
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    Bravo à toi Faze. Par contre je suis en France et ne prévoit pas de retourner en Asie dans les prochains mois. Tu es où en ce moment?

  6. Nadege@Miami
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    Salut Martin,

    J’ai enfin un peu plus de temps à consacrer au blog et à la lecture d’autres blogs ! Sympa cette article, c’est bien lorsqu’on débute et qu’on veut devenir nomade digital de comprendre la réalité du travail.

    Je suis d’accord au début c’est beaucoup de travail pour peu de résultat mais ceux qui persévèrent s’en sortent bien après !

    A bientôt,

    Nadège