La peur de l’échec (1/3)

En lisant un blog sur le thème du développement personnel qui parlait de la confiance en soi, j’ai réalisé que la peur de l’échec est un des phénomènes sous-jacent les plus néfastes qui soient pour avoir confiance en soi et être heureux. Découvrez dans cet article pourquoi et découvrez comment cesser d’avoir peur d’échouer.

Le formatage de la société

Dès notre plus tendre enfance, le système éducatif nous montre qu’il faut à tout prix ne pas échouer. Celui qui donne la mauvaise réponse a droit à une remarque de son instituteur, c’est « si tu ne travaille pas assez, tu finiras [nom d’un métier pas glamour et mal payé] ». Puis, étant adolescent, le regard social (social proof) prend le relais. Suivant la tradition Panurgienne, il ne faut pas sortir du troupeau sous peine de se faire rejeter par le groupe. S’ensuit une surconsommation d’habits de marques dans le meilleur des cas, de cigarettes et de drogue dans le pire des cas. Plus grand, ce sera la pression sociale qui fera que l’on ne doit pas échouer pour parvenir un jour au Saint Graal : un boulot, une femme, 2,1 gosses, 1 chien, 2 voitures. Le modèle parfait. Il ne faut pas sortir du moule. Il faut regarder les séries TV, avoir un crédit auto et le dernier iPhone si on veut être un « ouineur ». Et avoir un bon boulot car comme le rappelle élégamment Jacques Ségéla, celui qui n’a pas de Rolex à 50 ans, il a quand même raté sa vie.

Oui mais

Ce n’est pas si simple. La vie n’est pas linéaire. Vous avez un itinéraire de vie tout tracé. Et la, le grand bouleversement. Ca peut être une rencontre qui va définitivement changer votre point de vue sur la vie, un licenciement, une maladie… Il y en aura qui déprimeront de cet évènement imprévu… et d’autres qui sauteront sur l’opportunité pour mieux rebondir…

Des gens licenciés peuvent en profiter pour faire un tour du monde… créer leur entreprise qu’ils n’avaient jamais osé créer… décider de passer plus de temps avec leur famille… ou encore trouver au final un job qui leur plaît plus.  Au final, au lieu de se laisser abattre par le destin, ils ont su saisir l’opportunité qui  s’est présentée à eux…

Deux choses que l’on peut en déduire toutefois :

–  Il faut avoir une boussole pour savoir où l’on va (il n’y a pas de vent favorable pour le bateau qui ne connait pas son port disait Sénèque) mais pas un plan. Restez flexible

–  Il faut avoir suffisamment confiance en soi pour saisir les opportunités

Une réponse

  1. La peur de l'échec | Candix
    |

    […] Suite de l’article La peur de l’échec 1/3 […]