Pourquoi je vends des ebooks?

Posté dans : Bloguer, Monétisation, Stratégie | 20

Bonjour à toutes et à tous. Comme vous le savez (ou pas), je suis web-entrepreneur. Jusqu’ici, l’essentiel de mon activité consistait à créer des sites de niches intéressant, développer leur audience et ensuite de vendre des articles sponsorisés. Cela a bien marché jusqu’ici, mais le problème, c’est que le marché des articles sponsorisés est instable:

Il repose sur l’audience, donc le référencement des sites, donc des bonnes faveurs (ou non) de Google

Pour remédier à ce problème, j’ai délaissé peu à peu mon activité sites et mis en place des blogs, en développant leur branding, pour moins dépendre de Google. Quand 90% de l’audience de mes sites dépend de Google, « seule » 50% de mon audience sur candix.fr dépend de Google

C’est instable dans le temps

Il y a deux semaines, j’ai vendu pour plus de 1 500 euros d’articles sponsorisés en une journée. Mais au cours des 6 semaines précédentes, fête de noël obligent, je n’avais vendu que pour 200 ou 300 euros d’article sponsorisés. Pas l’idéal.

Cela dénature le blog

Les articles sponsorisés sont de l’argent « facile ». Compter 1 heure pour un article rémunéré 100 euros, même si dans la pratique, on travaille beaucoup plus (gestion technique du blog, articles de fond, répondre aux emails) et on gagne moins (investissement dans son blog, charges et impôts…). Je gagne en moyenne 10 euros de l’heure grand maximum avec les articles sponsorisés si on prend en compte tout.

Sans cracher dans la soupe, les articles sponsorisés ne feront pas vous de quelqu’un riche. On peut le faire bien et faire un article de fond sponsorisé très intéressant pour les visiteurs, mais cela peut être dangereux sur le long-terme, nuisant à votre image de marque, et ce n’est pas toujours très funky de devoir écrire sur un sujet déterminé à l’avance.

Il dépend des budgets publicitaires des grands groupes

Si les annonceurs ferment les robinets de leur budget marketing, vous n’avez plus rien. Et sans articles sponsorisés, vous ne gagnez rien. D’un mois à l’autre, vous pouvez ne rien gagner. les articles sponsorisés ne feront pas de vous quelqu’un d’indépendant financièrement.

Les articles sponsorisés ne vous aident pas à développer votre propre business, mais font de vous un sous-traitant, certes indépendant, mais sous-traitant quand même d’un grand annonceur.

Mon besoin d’augmenter et de diversifier mes revenus

Je souhaite de plus en plus diversifier mon activité en dehors des articles sponsorisés afin de :

– Limiter la variabilité de mes revenus

– Pouvoir davantage investir et épargner

– Augmenter mes revenus pour faire face à l’augmentation de mes charges

Cette année, le montant que je devrais payer à l’URSSAF sera au minimum 2 à 3 fois plus élevé qu’en 2012, et peut-être irais-je vivre au Brésil ou ailleurs à l’avenir. Or si la Chine n’est pas si bon marché que cela, le Brésil est un pays qui coûte très cher, et je devrais donc significativement augmenter mon chiffre d’affaire pour maintenir un niveau de vie constant.

Mon premier livre numérique

Pour ces raisons, j’ai mis en vente mon premier livre, « améliorez votre pouvoir d’achat et faites vous plaisir », dont les ventes génèrent à présent 15 à 20% de mon chiffre d’affaires. C’est un bon début

Améliorez votre pouvoir d'achat et faites vous plaisir

J’ai mis la semaine dernière en vente mon deuxième livre, sur l’expatriation en Chine, et d’autres livres suivront. J’ai déjà quasiment terminé plusieurs livres, et plusieurs livres sont en attente d’écriture. Et mon premier livre sortira au format papier au cours des 6 prochains mois.

Outre les ebooks, j’ai monté une formation, et améliore mon site sur l’environnement afin d’y vendre des ebooks mais également des devis et plus d’Adsense.

Le marché des ebooks : rentable ?

Soyons franc : vu le temps passé pour les ebooks face aux revenus, mon revenu horaire demeure encore très faible. Mais au contraire des articles sponsorisés, les revenus sont bien plus passifs et moins risqués sur le long-terme.

Et surtout, je suis en train d’apprendre. Après tout lorsque j’ai lancé mon premier site je n’ai pas gagné 1 000 ou 2 000€ par mois instantanément. J’ai mis des années. Pour les livres numériques, ce sera pareil. Mon but est simplement de progresser petit à petit, et de développement un eco-système autour de mon activité web.

Pourquoi vendre des ebooks plutôt qu’un livre papier?

Le marché des livres numériques est encore bien moins développé en France qu’aux USA. Ce n’est pas encore tout à fait rentré dans les mœurs.

Ceci étant, le marché Français offre plusieurs avantages :

-Le marché est moins mature, il est encore toujours temps de se positionner

-Les ebooks sont structurellement plus rentables qu’un livre papier normal, comme le montre le graphique suivant, les chiffres correspondant à la répartition de la valeur de mon ebook lors d’une vente

La redistribution de valeur

Comme vous pouvez le voir, vendre un ebook ne change pas grand-chose au niveau de la TVA et de la distribution (60% au lieu de 52%), mais redistribue de la valeur entre les 3 chaînons restants

– L’impression, représentant 15% du prix d’un livre papier passe à 0%

L’édition au format papier

Quand à l’éditeur, dans un livre au format papier, son rôle consiste à :

– Trier les livres

– Faire la promotion du livre

– Prendre le risque financier des les imprimer et de gérer les invendus

En contrepartie de ce travail, il prend une forte marge, et l’auteur, une fois tout le monde payé derrière lui, ne garde que la part congrue. Sur un livre vendu 15€, il ne retire qu’1€. Difficile d’en vivre dans de telles conditions.

L’édition au format numérique

Au contraire, l’éditeur dans un livre numérique se limite à une simple plate-forme Internet s’occupant des aspects techniques, logistique et juridique de l’envoi d’un fichier PDF. Son rôle et son risque étant bien moindre que pour un livre papier, seul 12% du prix d’un livre revient à 1TPE ou Clickbank à chaque fois que je vends un livre…

Ne plus être simple auteur mais entrepreneur

Alors qu’un auteur se contente d’écrire un livre et de laisser la main à l’éditeur, écrire un livre numérique me permet de retirer au minimum 4 fois plus d’argent pour chaque livre vendu, mais implique que je cherche des affiliés, fasse la promotion du livre…

Quand certains verront cela comme une contrainte, je vois cela comme une opportunité de développer mon image de marque et mon ecosysteme de mon blog

Surtout, comme je garde une valeur ajoutée largement supérieure à celle tirer d’un livre papier, rien ne m’interdit de créer des petits livres courts (donc rapide à écrire) et à prix cassé, en me rattrapant sur le volume.  Je gagne plus en vendant un ebook à 2€ sur Amazon ou 4€ sur un blog affilié qu’en vendant un livre papier à 15€ dans le commerce.

Bref, le marché des ebooks est plein d’opportunités.

Synthèse

La rédaction et la publication de livres numériques, sans être un eldorado, est une source de revenus crédibles pour un blogueur, qui peut utiliser son blog comme un levier pour créer une nouvelle source de revenus assez stable et peu risquée sur la durée. Le métier d’écrivain est très difficile :

– Beaucoup de manuscrits refusés

– 1€ de gain pour un livre vendu 15€

– 500 à 1 000 exemplaires vendus en moyenne pour un auteur inconnu

Bref, pour un écrivain classique inconnu, il faudrait avoir 2 à 4 livres publiés par mois (donc bien plus d’écrits) pour pouvoir vivre un minimum de sa plume.

Pour un livre numérique, c’est différent :

– Pas de pré-tri de la part de l’éditeur

– Une valeur ajoutée 4 fois supérieure pour l’auteur

– Possibilité de développer une image de marque autour de ses livres

– Possibilité d’utiliser un site/blog comme effet de levier

E-book: qui est gagnant, qui est perdant?

Au final, qui est gagnant, qui est perdant? C’est ce que nous allons vois maintenant

Etat: Gagnant

La TVA sur les ebooks étant largement supérieure à celle sur les livres, même avec des ebooks 20 ou 30% moins chers que leur version papier, l’Etat est doublement gagnant (TVA unitaire plus élevée, et augmentation du marché du livre grâce à la baisse des prix)

Distributeur: Ca dépend

Un librairie touche 40 a 50% du prix d’un livre. Un revendeur d’ebook touche entre 40 et 60% du prix d’un livre. Certes, au contraire d’un libraire classique, un vendeur d’ebook engage moins de frais: pas besoin de louer un coûteux local… Mais le livre numérique n’en est qu’à ses balbutiements donc beaucoup d’effots sont nécessaires pour commercialiser un livre au format numérique. Un libraire vend des livres « tout seul » alors qu’un vendeur d’ebook doit avoir une liste de prospect, écrire une page de vente…

En réalité les grands gagnants ici sont Amazon et les Market Place, qui prennent une marge importante sans engager aucun effort marketing en retour… Les vendeurs de pelle et de pioches s’enrichissent toujours plus facilement que les chercheurs d’or…

Editeur: ca dépend

La part éditoriale de l’éditeur est délaissé au profit d’une simple plate-forme de promotion du livre, technique, juridique et administrative. Certes, un éditeur touche moins d’argent sur un livre numérique qu’au format papier, mais le risque financier est limité, et il n’y a pas de frais d’impression pour un livre numérique. Selon moi, les éditeurs qui sauront aborder le virage du numérique seront largement gagnant dans l’affaire.

Imprimeur: perdant

L’imprimerie et la filière bois est en souffrance et cela risque de se renforcer à l’avenir avec l’essor des livres numériques. Toutefois, certains lecteurs imprimeront leur livre numérique sur du papier, et puis je suis persuadé qu’il restera toujours des gens qui préféreront un livre imprimé (beaux livres…). Les imprimeurs qui sauront proposer de la valeur ajoutée à leurs clients (personnalisation de livres, livraison expression gratuite, impression à la demande) pourront s’en tirer selon moi. Quant aux autres imprimeurs, le marché continuera à décliner, entre la concurrence Chinoise et le livre numérique…

Auteur: ca dépend

L’auteur est le grand gagnant du livre numérique: 4 fois plus de marge par livre vendu, plus de barrière éditoriale, possibilité de développer une image de marque… En revanche, une grande partie du travail de l’éditeur devient à sa charge (investissement, promotion du livre) et s’il est plus facile de publier un livre, cela ne fera que renforcer la compétition. En outre, même en publiant un livre sur Internet, il demeurera difficile d’en vivre. Le gain supplémentaire par vente se compense généralement par de plus faibles ventes, le marché de l’ebook étant encore très confidentiel en France par rapport au marché US.

Autres acteurs: grand gagnant

Le marché de l’ebook amène au développement de nouveaux services, qui font vivre de plus en plus de prestataire externe. Quand je publie un livre, j’achète une photo sur une banque d’image (je fais vivre les photographes et la banque d’image), je paie un graphiste pour l’image de couverture, je paie un informaticien qui me transforme mon livre au format Kindle… Sur le principe des vases communicants, ce que perdront les papetiers sera ce que gagnera les prestataires de service liés au livre numérique.

Lecteurs: ca depend

Un livre a un côté plaisant au format papier que n’a pas le CD de Musique. Pas besoin de batterie pour lire un livre, cela ne fait pas mal aux yeux… Comme les ebooks ont un coût marginal de 0 (produire un ebook coûte de l’argent, mais en vendre un de plus ou un de moins ne change presque rien à l’affaire) les ebooks devraient être vendus moins chers… Toutefois, les ebooks apportent un réel plus dans certains domaines: possibilité d’ajouter des liens pour approfondir la réflexion, d’ajouter des images, de la couleur, des vidéos,  de réactualiser le livre, d’offrir des cadeaux en plus, et d’offrir une garantie satisfait ou remboursé sur une longue période… Bref, l’ebook est selon moi plus complémentaire que concurrent du livre.

Nature: ca dépend

Lire un ebook ne nécessite aucun papier à la base, pas de pilonnage de livre, pas de transport… Ceci étant, certains lecteurs imprimeront leur livre sur imprimante… et le bilan écologique des tablettes n’est pas nul: terres rares, consommation d’électricité, la durée de vie limitée (voir aussi cette polémique sur l’obsolescence programmée). le bilan énergétique et environnemental de l’ebook est donc plus complexe qu’il n’en a l’air au premier abord…

Voila cet article est désormais terminé. J’espère qu’il vous a plu et sur ce je vous souhaite une bonne visite sur Candix.fr

20 réponses

  1. Mike
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    Le lecteur comme l’auteur sont gagnant au final car l’ebook coûte peu cher à produire est n’a besoin ne passer par un éditeur, on est le seul maitre de notre copie.
    Seul bémol le plagiat.

  2. Martin @Blog Chine
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    Bonjour Salvio

    Merci à toi 🙂 Ca fait plaisir d’avoir de tes nouvelles a bientôt. Pour répondre à ta question, concernant le chiffre d’affaire, je n’en dirai pas plus mais pour répondre de façon laconique, cela dépend des mois. Ceci étant, j’ai pas mal de charges – emprunt étudiant, graphiste a payer, urssaf – mais il me reste de quoi vivre de facon modeste mais sans me priver non plus, d’autant plus qu’en Chine la vie est moins chere. Disons que si je veux manger au resto je ne me pose pas la question de si j’ai les moyens ou pas j’y vais tout simplement… Mais pour le reste j’ai une vie tres simple vraiment. J’arrive même à pas mal épargner au final donc tout roule.

    Pour répondre à ta deuxieme question, oui c’est possible (j’en suis l’exemple même) mais cela nécessite des compétences et pas mal de boulot aussi… J’ai mis en place une petite formation pas à prix d’or si cela t’intéresse

    A bientôt 🙂

    Martin

    • Martin
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      Envoie moi un petit email dans ce cas. Sinon tu touche le chômage du coup? Pour le reste, gagner de l’argent sur Internet est possible, mais avant d’en vivre, il faut beaucoup de temps et de travail. Beaucoup tentent leur chance, peu réussissent. On pourra en discuter sur Skype si tu veux 🙂

  3. Jos @ Zone-Chassis-Fenetres
    |

    Bonjour Martin,

    article très intéressant d’autant plus qu’il y a assez peu de retour de personnes écrivant des livres électroniques. Comme tu le décris très bien, le business model de l’ebook est fortement différent du livre papier.

    Par ailleurs, le fait qu’il permette à tout de monde de publier ses propres livres est vraiment un plus!

    Je vais également dans ton sens en ce qui concerne la diversification des revenus. On parle beaucoup des blogs pour le moment, mais qu’en sera-t-il dans 5 ans?

    Et si je te suis bien, après le Vietnam, le Brésil? A toi les grands espaces d’Amérique Latine… Il faudra que tu nous en dises plus 🙂

    A bientôt!

  4. Martin
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    Merci à toi Jos pour ton petit avis. Un business, c’est comme une bicyclette, si on ne pédale plus, on peut continuer a avancer mais au bout d’un moment c’est la chute assurée.

    Pour le Brésil rien n’est moins sûr, par contre je suis en train de réserver l’auberge de jeunesse au Viet Nam. C’est vraiment pas cher: ca fait moins de 6 euros la nuit et par personne.

    A bientôt

  5. Christine
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    Bonjour Jos,

    pour moi (et dans ma façon d’acheter ou non des e-books), le fait que tout le monde puisse publier son e-book serait plutôt un « moins ».
    Ce que je veux dire par là, c’est qu’un tas de gens s’imaginent qu’ils ont des choses à dire ou à apporter, et que la qualité n’est pas forcément au rendez-vous.
    Alors le fait qu’un écrit passe d’abord par un comité de lecture est une sorte de filtrage (ce qui ne veut pas dire non plus que les livres « classiques » publiés sont tous de qualité, loin de là).
    Cela dit la posssibilité de l’e-book permet de multiplier les sources d’information et d’amener au public des écrits qui ne seraient pas publiés par un éditeur (parce que trop courts ou avec un potentiel commercial trop mince…), et là en effet c’est un plus.

  6. martin
    |

    Bonjour Christine

    Comme toute chose dans la vie, l’innovation (des ebooks) amène du bien et du moins bien: plus d’ouvrage mais qualité moins certaine. Mais le public décidera (avis de lecteurs pour savoir si un ebook est bien…). Quant aux écrivains, d’un côté, ils peuvent publier plus facilement, de l’autre le marché de l’ebook est plus petit, il y a plus de concurrence et outre écrire, il faut également savoir vendre son livre car il n’y a pas d’éditeur pour faire le marketing à sa place…

    Bref, du bon et du moins bon, pour chacun des acteurs concernés en bref…

    A bientôt 🙂

  7. Jos @ Zone-Chassis-Fenetres
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    Bonjour Christine,

    perso, je préfère que ça soit le public qui choisisse plutôt qu’un comité de lecture qui ne verra sans doute que le retour sur investissement…

    Je pense également que beaucoup de personnes veulent partager quelque chose juste contre une petite rémunération, pour le plaisir de publier SON livre. Le circuit traditionnel ne permet pas cela.

    Bonne journée!

  8. Fabrice
    |

    hello Martin,

    Je comprends tout à fait ton envie de te diversifier et d’être moins dépendant de Sieur Google.
    Là je suis en train de découvrir depuis 2 mois l’impact d’un pénalité Panda et bien je peux te dire que cela calme (environ 30% d’audience qui part en fumée).

    Même s’ils ne rapportent pas des mille et des cents les ebooks ont l’avantage d’être une source de revenu qui se complète bien avec les autres outils de monétisation (adsense, sponso, affiliation).

    Quand tu commenceras à en avoir 5-6 qui tournent sur tes différents sites/blogs, ton compte en banque devrait apprécier 😉

    A bientôt

  9. martin
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    @Jos: Intéressant ce débat d’opinion 🙂

    @Fabrice: 30% d’audience en fumée cela reste raisonnable par rapport à ce que d’autres subissent. Tu as analysé d’ou vient ta pénalité Panda? Concernant les livres, le paiement que j’ai recu couvre exactement, à 5 euros prêt, le prix de mon aller simple pour HCMC, dit autrement, vendre 28 livres me permettent de parcourir 3 600 km en avion…

    A bientôt 🙂

    PS: J’en ai deja 5 ou 6 dont pas mal sont en développement: affiliation, vente sur mes blogs, conversion pour Amazon… A bientôt 😉

    • Fabrice
      |

      Je suis encore en train d’investiguer afin de comprendre pourquoi ce Panda a décidé de me mordre les fesses.
      Ce n’est pas évident, car comme tu le sais, dès que l’on pose des questions liées au fonctionnement de Google, les réponses sont dans 99% au conditionnel.
      Et moi, j’aime bien les certitudes 😉

      • Martin
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        Je vois, bon bah bon courage à toi pour remonter la pente 🙂

  10. Nadege@Miami
    |

    Salut Martin,

    Je pense que le livre numérique c’est la continuité du blog et c’est bien que tu t’investisses dans ce genre de produits. Petite question, si tu avais une proposition d’un éditeur pour sortir un de tes livres en format papier, ca te tenterait ?

    A bientôt,

    Nadège

  11. martin
    |

    Coucou Nadège C’est déja fait (un éditeur m’a contacté), le livre sortira tres prochainement 🙂

    A bientôt et merci à toi 🙂

    Martin

  12. Salut Martin,

    Nous sommes d’accord sur le fait que de monétiser un blog avec des liens est très aléatoire. En plus, je crois que les budget se sont resserré pour ce début d’année.Du moins dans la catégorie voyage.

    Cependant, il existe différentes façons de monétiser un blog, autre que les articles invités. Je pense que c’est bien au début car c’est plutôt de l’argent facile dans le sens où tu as juste un article à écrire.

    Pour un blog de voyage, il y a aussi la possibilité d’écrire un guide, comme tu le fais, mais aussi de tisser des partenariats avec des agences locales et de toucher des commissions. Certes, cela demande plus de temps et d’effort mais une fois la machine lancé, ce sont des revenus passifs qui demande moins de temps que des articles sponsorisé.

    Par ailleurs, les ventes seront moins aléatoires. Car elle dépendront plus du trafic et des taux de conversion. Paramètres sur lesquels il possible d’influencer.

    Voilà pour mon opinion.

    Kevin

  13. Piotr@blog voyage
    |

    Certes il faut promouvoir mais une fois que tu as fais une bonne promotion, une bonne page de vente, une optimisation de la page de vente et de son ref, et bien les revenus augmentent si le contenu est de qualité.

    Toute chose égale par ailleurs, si le support de la vente, le blog, a beaucoup d’audience, le % des bénéfices provenant des affilies décroit et celui en direct augmente ce qui permet de faire plus de marge / vente.

    Par ce biais, l’auteur peut même se permettre des promos rares pour augmenter le volume en certaines occasions, anniversaires, lancement de bonus…

    • martin
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      En effet Piotr, mais tout cela prend beaucoup de temps et d’énergie, et n’est en rien de l’argent facile. Tu as quelques livres en stock de ton côté?

      A bientôt 🙂

  14. martin
    |

    @Kevin: Dans tout business, il faut avoir un minimum de contrôle sur ses sources de revenus et diversifier ses revenus pour limiter le risque… Concernant les agences de voyage, je pense que tu as sans doute raison, dans la mesure où sur mon blog sur la Chine, j’ai pas mal de gens qui me posent des questions… Après je n’ai pas utilisé cette voie la, car il faut etre sûr que l’agence en face ne t’arnaque pas, car si j’envoie un client vers une agence donnée comment etre sur qu’elle me paiera en retour sans lien en tracking?

    Ta réponse m’intéresse, car j’ai pas mal de demande de voyage ou d’organisation sur mon site sur la Thaïlande et mon blog sur la Chine que je pourrai sans aucun doute monétiser. A bientôt 😉

    Martin

    • BienVoyager@travel blog
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      Des idées oui, des cas concrets non.
      Il faut de la matière et pour l’instant, je suis en train de la travailler.