Vous avez envie de vivre une vie faite de prospérité et dire non aux fins de mois difficiles ? Dans ce court article, je vous expliquerai selon moi quel est le secret pour être riche. Quand je dis riche, je ne veux pas forcément dire « milliardaire », mais gagner un revenu au minimum équivalent de celui d’un cadre supérieur. Bonne lecture
Les deux facteurs de richesse
Pour schématiser grossièrement, votre potentiel monétaire peut s’exprimer ainsi
Illustrons cette formule par quelques exemples concrets qui ne sont en aucun cas des jugements de valeur, mais une analyse pragmatique :
- Un footballer a un impact très faible sur la vie des gens, mais son travail impacte des millions de personnes (il fait rêver plein de gens). Bilan : des salaires astronomiques pour les footballers les plus médiatisés
- Un employé de fast-food impacte quelques centaines de personnes par jour, mais l’impact de son travail (cuire des burgers) est très faible. Bilan : un salaire au minimum légal (SMIC)
- Un chirurgien impacte moins de personnes qu’un employé de fast-food (on ne peut faire 200 opérations par jour), mais compense le faible nombre de patients par un impact ultra-important. Bilan : un salaire plus que respectable
- Un pilote d’avion a un impact moins important que le chirurgien, mais impacte plus de monde dans une journée de travail que le chirurgien (il peut transporter plusieurs centaines de passagers). Bilan : un salaire plus que respectable
Premier enseignement : pour vous enrichir, il faut augmenter votre impact. Soit en volume (en automatisant vos processus pour toucher une clientèle plus vaste), soit en valeur, en vous spécialisant vers des niches à plus forte valeur ajoutée. Dans mon cas (cours de mathématiques), je peux viser de donner des cours en petit groupe (effet volume) ou me spécialiser dans des secteurs à haute-valeur ajoutée : un cours de math financières rapporte plus que de l’aide aux devoirs pour un élève de CM1.
3 autres facteurs de richesse
Vous avez réfléchi à comment augmenter votre impact ? Mauvaise nouvelle : cela ne vous garantit pas de bien gagner votre vie. En effet, encore faut-il que les clients acceptent de vous rémunérer à votre juste valeur. Pour cela, pensez à prendre en compte les considérations suivantes
- Barrière à l’entrée : Est-ce facile pour quelqu’un de se lancer dans votre secteur d’activité ? Si non, tant mieux : rendez-vous indispensable et vivez une belle vie. Si oui, seule une puissante image de marque et un solide portefeuille client vous permettront de prospérer. Sinon passez votre chemin.
- Le lieu de vie : « toute offre X se vend au client Y au prix Z ». Si vous souhaitez augmenter vos tarifs, vous devez augmenter votre impact, mais aussi cibler une nouvelle clientèle. Or, il est possible que la clientèle visée n’existe pas là où vous vivez. Dans ce cas, vous devrez soit déménager, soit réorienter votre stratégie. Ainsi à titre personnel, j’habite à Paris. Trouver des clients aisés prêts à me payer au prix fort ou des entreprises souhaitant une formation en maths financière est plus facile que si j’habitais à la campagne.
- Le facteur humain : L’essentiel des affaires se fait par relation interposée. C’est en devenant ami avec quelques membres d’une start-up que mon chiffre d’affaires à décollé. Bref, vivre dans une grande ville aide (cf point 2).
Par ailleurs, la moitié des emplois seront automatisés ces 20 prochaines années. À terme, je suis convaincu que seuls les métiers en rapport avec le traitement de l’information et avec l’humain seront conservés. Dit autrement, les emplois industriels vont continuer de fondre (comme l’agriculture avant) et les services occuperont 95% de la population active. Dans ces services, seules trois catégories survivront à terme :
- La main-d’œuvre peu qualifiée, corvéable et très peu rémunérée. Par exemple : livraison de repas à domicile, techniciens de surface, tourisme…
- Les emplois qualifiés en rapport avec l’humain qui ne seront pas détruits. Prenons l’exemple des profs. Le contenu pourrait être enseigné avec les livres ou l’elearning, mais un robot ne peut concurrencer la relation de confiance existant entre le prof et l’élève
- Les emplois de développeur informatique, d’analystes de donnée, les scientifiques… Bref, les emplois ultraqualifiés
À vous de vous positionner, en n’oubliant pas qu’on ne peut choisir que deux options parmi les 3 choix ci-dessous concernant votre emploi
2 moyens de créer un système gagnant
Vous êtes passionné par quelque chose au point de déplacer des montagnes ? Votre offre répond aux besoins d’une clientèle solvable, et vous pouvez apporter une valeur ajoutée suffisante (en volume et en valeur) ? J’ai deux nouvelles à vous annoncer : une bonne et une mauvaise
La bonne : Félicitations, vous avez toutes les cartes en main pour bien gagner votre vie et vivre une vie de prospérité où l’argent n’est plus (trop) un facteur limitant.
La mauvaise : Personne n’est devenu richissime par la seule force de son travail. En effet, même en vendant vos services très chers, vous êtes limités par vos journées qui ne durent que 24 heures. Plutôt que de vous tuer à la tâche, créez un système gagnant qui travaille à votre place. Voici deux exemples qui vous montrent comment faire
1. L’investissement immobilier
D’ici le mois de juin, j’aurai fini mon emprunt étudiant (qui me coûte 454€ par mois) et compte acheter un appartement pour faire un petit investissement locatif. Le but : que le studio me coûte rien (ou presque) pour augmenter mon budget voyage tout en me constituant un patrimoine immobilier. Actuellement ma situation pourrait se résumer ainsi
Si j’emprunte 70 000€ sur 20 ans à 2% d’intérêt, je peux acheter un studio de 30m² dans ma ville que je pourrai louer entre 300 et 350€ par mois, pour une mensualité de 354€. En affectant mes droits d’auteur de mes livres au remboursement du prêt immobilier, l’investissement peut s’autofinancer en grande partie. Au final, l’argent que je dépensais pour rembourser mon prêt pourra être utilisé à d’autres fins, comme l’augmentation de mon budget voyages. Idéalement, voici comment j’imagine les choses si tout se passe bien : un investissement qui implique un décaissement maximum de 100€ par mois.
Les choses tournent au vinaigre (locataire qui ne paie pas, vacances locative…) ? Pas de soucis : mes finances me permettent d’encaisser le coup tout en étant 60€ plus riche que je ne le suis actuellement.
Par ailleurs, j’ai un projet qui permettrait de faire une belle action (loger un SDF) de façon rentable avec un risque locatif nul vu que la rentabilité se fait sur la base d’un loyer mensuel de 0€. Je vais discuter de ce projet avec un expert-comptable pour être sûr que ce projet soit compatible avec les lois en vigueur.
Dans tous les cas, ce projet me permettra de m’enrichir dès le premier jour (augmentation du budget vacances), de me constituer un capital et un cash-flow net à l’issue de la période de remboursement du prêt. Si tout se passe bien, cet investissement sera sans doute le premier d’une longue série.
2. L’entrepreneuriat
Même la personne la plus efficace du monde n’a jamais que 2 bras, 2 jambes et 24 heures par jour. Outre l’investissement immobilier, l’entrepreneuriat est un bon moyen de vous enrichir, en optimisant le potentiel d’autres personnes et en prenant votre pourcentage au passage au titre d’ « apporteur d’affaires ». Ainsi à titre personnel, je peux gagner davantage en donnant plus de cours, des cours en groupe ou des cours à des professionnels. Mais l’idéal serait d’ouvrir un centre de formation. Prenons un exemple :
Nicolas a un centre de formation et dispose de 8 formateurs. En moyenne, une heure de formation rapporte 150€ HT pour une rémunération du formateur à hauteur de 60€ de l’heure, soit 35€ après paiement des cotisations sociales.
Chaque formateur donne 15 heures de cours par semaine en moyenne. Une fois le loyer, les taxes et les dépenses marketing payées, il reste une marge nette de 15%, dont 5 sont gardés pour développer l’activité et 10 pour rémunérer Nicolas. Le bilan :
Chaque formateur touche : 15 heures * 4 semaines * 35€/h = 2100€ par mois
Nicolas touche : 10%*(8 formateurs * 15 heures/formateur * 4 semaines/mois * 150€/h) = 7200€ par mois (hors cotisations sociales)
Bilan : Nicolas gagne bien sa vie et le jour où il souhaitera s’arrêter, il pourra gagner 634 000 euros en revendant son activité (en admettant qu’il la revende pour un montant représentant 5 fois les bénéfices annuels).
Bref, entreprendre et créer un système qui travaille pour nous est le seul moyen réel de s’enrichir rapidement. C’est en entreprenant que Mark Zuckerberg (le patron de Facebook) s’est enrichi de… 5 milliards de dollars au cours de deux premières semaines de 2017. Bonne journée à vous !
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Enfin, n’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez discuter avec moi de vos projets. Pour cela, contactez-moi par mail ou postez un commentaire ci-dessous: