Etudiants : Dites non à la crise (1/2)

Le saviez-vous ? Le budget moyen des étudiants en France est de 610 euros par mois, selon une étude réalisée par BVA-Sodexo (source). Bien évidemment, cette moyenne cache des situations très diverses, entre :

– Les étudiants boursiers vs non-boursiers

– Les étudiants habitant chez leurs parents vs ceux habitant par eux-même

– Les étudiants à Paris vs ceux en province

Un budget difficile à tenir

Cela étant, une chose est sûre : avec les loyers qui coûtent de plus en plus cher, notamment à Paris (comptez près de 800 euros par mois !), de plus en plus d’étudiants travaillent pour boucler leur budget. Ainsi, la moitié des étudiants effectuent un petit boulot, durant les vacances d’été ou durant l’année scolaire.

Travailler pendant les études : risqué ?

Travailler durant ses études est une pratique dangereuse si le travail interfère avec les études. Ainsi, comme le montre cette étude de l’INSEE, le taux de réussite aux examens est de 63% pour les étudiants qui ne travaillent pas. Le taux baisse légèrement parmi ceux qui travaillent 1 à 16h par semaine durant leurs études, et chute très fortement au delà.

C’est un terrible gâchis, d’autant plus que, sauf à vous expatrier (qui en soit est une solution plutôt sympa comme vous pouvez le lire dans cet article), la France est un pays très bureaucratique où il est difficile de percer sans diplôme…

Dès lors, comment faire pour financer vos études  sans limiter vos chances de réussite professionnelles ?

Travailler durant ses études n’est pas dangereux en soit

De manière contre-intuitive, travailler en parallèle de ses études n’est pas foncièrement dangereux. Au contraire, c’est selon moi quelque chose de plutôt positif. Voici quelques exemples qui confirment mes dires :

– L’essor de l’apprentissage, fortement valorisé sur le marché de l’emploi

– Idem pour les stages en entreprise

Par ailleurs, le modèle américain, malgré ses nombreux défauts comme le prix des droits d’inscription a fait ses preuves. La bas, il est très courant de travailler en parallèle de ses études – quitte à s’arrêter un an ou deux avant de continuer à étudier – avant de décrocher un travail souvent bien rémunéré.

Il y a travail et travail

Il y a travail et travail.

– Travail « à risque » : Il s’agit du travail le plus populaire chez les étudiants. Serveur, caissier, usine… Ce genre de travail est généralement mal payé, sans aucun rapport avec les études, et contraignant en termes d’horaires

C’est l’exemple de l’étudiant qui doit aller servir des hamburger jusque minuit la veille d’un partiel… Bien évidemment, ce genre de travail qui est difficilement compatible avec les études

– Travail « intéressant » : Ce genre de travail est généralement bien rémunéré, permet de développer une expérience valorisante sur votre CV en rapport avec vos études, et est généralement plutôt flexible en termes d’horaires

C’est l’exemple des cours particuliers, des services de traduction, du développement de logiciel ou de la réalisation d’études marketing…

Durant mes études, je n’ai réalisé que le deuxième type de travail, ce qui m’a permis de financer confortablement mes études sans nuire à ma réussite lors des partiels.

Financer vos études: mode d’emploi

Comme nous l’avons vu, la vie étudiante coûte de plus en plus cher. Pour cela, de plus en plus d’étudiants travaillent en parallèle de leurs études, au risque de compromettre leur succès éducatif.

Pour pouvoir financer vos études sans compromettre vos prochains partiels, il existe une solution relativement simple :

– Chercher un travail bien payé, intéressant et flexible dans vos horaires

Dit comme cela, cela fait penser à une platitude digne de Lapalisse, mais en réalité, c’est souvent possible de faire cela. Durant mes études, j’ai notamment :

– Donné des cours particuliers (horaires : libre, rémunération : 2 Smic horaire)

– Réalisé des études marketing (horaires : libre, rémunération : 2 à 4 Smic horaire, valorisant sur mon CV)

– Travaillé sur Internet (horaires : libre, rémunération : >1,5 Smic horaire, et c’est ma profession aujourd’hui)

Bref, durant mes études, je n’ai eu aucune contrainte horaire. En cas de partiel, je pouvais déplacer et/ou annuler des cours particuliers. Manager les études marketing en fonction de mes études. Idem pour mes sites ;

Bilan : Je n’ai jamais dit « je ne peux pas venir dans cette soirée, car je dois aller au travail » ni « Comment faire pour réviser ce partiel avec ce foutu travail ce soir ».

Synthèse

Pour financer vos études, outre les bourses et vos parents, si vous travaillez, chercher de préférence les jobs qui vous permettent de :

– Limiter votre temps de travail. Par exemple en donnant des cours particuliers

– Développer des compétences

– Limiter vos contraintes horaires, et rester concentré sur vos études

C’est ce que j’ai fait. En dehors d’un stage en été, je n’ai jamais travaillé une seule fois au mois de juillet et août, préférant faire quelques jobs étudiants sympas et bien payés durant l’année scolaire et partir en vacances en été plutôt que de travailler. Une stratégie qui m’a permis de payer une partie de mes études et mes vacances et que j’ai décidé de partager avec vous dans mon livre « Etudiants: dites non à la crise » 🙂

La première partie de cet article est désormais terminé. Dans le prochain article, vous découvrirez tous les bénéfices que vous retirerez à acheter mon livre sur le pouvoir d’achat étudiants. Sur ce je vous souhaite une bonne journée et une bonne visite sur candix.fr