La crise ? Non merci

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Je ne sais pas pour vous, mais on entend toujours « la crise par ci », « la crise par là »… Je ne nie pas que la crise économique est présente en France et sera sans aucun doute amenée à se développer au cours des prochaines années. En effet, notre système économique repose sur un modèle développé après-guerre, un modèle rendu obsolète par les changements sociétaux – hausse de l’espérance de vie, baisse de la natalité, mécanisation, délocalisation, nouvelles technologies… Et aucun parti politique – de gauche comme de droite – n’a jamais vraiment engagé de réformes ambitieuses.

La crise a bon dos

Ceci étant, la crise a bon dos. Certes, le chômage augmente, les salaires stagnent voire diminuent. Mais on est loin de situation encore catastrophiques telles que celle en Espagne ou en Grèce. La France est un beau pays avec de nombreuses ressources (vive la France) comme je le disais il y a quelques mois. La crise met simplement fin à une période d’argent facile, mais il est toujours possible de vous enrichir avec une bonne idée et beaucoup de travail. Je connais pas mal d’entrepreneurs dont les revenus dépassent allègrement les 5 000 euros NET par mois, tous les mois.

Pour les salariés, la concurrence sur le marché de l’emploi est plus dure, certes, mais si vous avez des compétences demandées, vous pouvez percer (ou même monter votre boîte). Je connais un importateur qui avait rapporté 300 000 euros à sa boîte (mais payé 25 000 euros) qui est devenu indépendant. Et de nombreux français qui décident de tenter leur aventure, par exemple en effectuant un VIE en Chine. Une expérience de vie intéressante, des voyages, un job, du pouvoir d’achat, que demander de plus ?

 

Augmentez votre pouvoir d’achat : 3 conseils

Sans aller jusqu’à monter votre boîte ou partir aux 4 coins du monde, voici 3 conseils pour augmenter votre pouvoir d’achat dès aujourd’hui :

Conseil #1 : Optimisez votre budget

Souvent, on a tendance à chercher les économies par les petits bout de chandelle. C’est une erreur. Prenons un exemple dans les transports : cessez de gaspiller votre temps à chercher la station service la moins chère près de chez vous et préférez au contraire :

– Apprendre à conduire de façon souple (20 à 30% d’économies)

– Repenser votre transport : télétravail, covoiturage, déménagement, vélo, tout est possible.

Bref, le problème n’est pas que l’essence coûte 1,5 ou 2 euros le litre. Le problème est que votre processus (besoin de transport) est inadapté à vos attentes.

Analysez votre budget minutieusement et trouvez de nombreuses économies à réaliser à la clé, comme je l’évoque ici : http://www.strategie-argent.com/2012/07/limitez-vos-depenses-fixes/. J’économise 400 à 500 euros par mois après avoir fait ce travail d’optimisation et vous, combien pouvez-vous économiser ?

Conseil #2 : Développez des revenus complémentaires

La crise fait qu’il est de plus en plus difficile de progresser dans une carrière, et il vous faudra de plus en plus apprendre à ne compter que sur vous-même pour vous en sortir. Alors dès maintenant :

Débarrassez-vous de vos dettes quitte à faire de gros efforts. Cela vous diminuera les charges de la dette (intérêts) à payer, et une fois vos dettes disparues, cela augmentera d’autant vos revenus disponibles par la suite.

 

Développez des revenus complémentaires. Pour ne pas dépendre à 100% de vos revenus salariés.

Ce n’est pas forcément compliqué. Cours particuliers, Babysitting, vendre dans des brocantes, lancer un petit projet en auto-entrepreneur ou un blog, ou encore investir dans l’immobilier les solutions existent. Le plus important : passer à l’action et beaucoup travailler jusqu’à ce que vos efforts portent leurs fruits.

Surtout, le plus important, ne visez pas trop haut au début. Le plus important est de générer le premier euro. Il est plus dur de passer de 0 à 1 euros de revenus complémentaires que de 1 à 100. Une fois le premier euro généré, c’est que vous avez un business model qui ne demande qu’à être développé par la suite 😉

Conseil #3 : Diminuer vos dépenses existantes

Mon dernier conseil pour aujourd’hui sera de diminuer vos dépenses existantes. Ce n’est pas dans la culture française de négocier, mais c’est un tort. Tout peut être négocié. J’avais économisé 400 euros en négociant l’achat de ma voiture ou 87 euros simplement en demandant un rabais au service client lors du renouvellement de mon téléphone portable.
Vous pouvez également optimiser vos dépenses sans changer vos petites habitudes (point 1) et sans avoir à négocier. Pour cela, la méthode est très simple : prenez vos dépenses récurrentes, vous savez ces quelques euros par ci par là qui paient pas de mine, mais qui, additionnés et multipliés par 12 représentent une importante somme annuelle. Prenez ces dépenses et demandez-vous comment vous pourriez dépenser moins.

Simplement en comparant les prix, j’ai économisé 60 euros lors de l’achat de mon dernier appareil photo numérique. En changeant d’abonnement de téléphone, vous pouvez économiser plusieurs dizaines d’euros par mois, soit plusieurs centaines d’euros par an ou plusieurs voyages à Tahiti économisés au cours d’une vie.

Autre exemple : je parlais des voitures tout à l’heure. Outre le carburant et l’amortissement de votre véhicule, l’assurance auto  est une dépense qui peut s’avérer conséquente, surtout chez les jeunes conducteurs.

Vous êtes vous demandé si vous payez le juste prix ou si vous pourriez faire des économies sur ce poste budgétaire ? Reprenant le concept de comparateur de prix, très populaire dans le domaine du e-commerce, notamment du transport aérien, de nouveaux comparateurs apparaissent, comme les Furets.com, qui vous permettront, selon votre situation, d’économiser jusqu’à 40% sur votre assurance auto. Malin non ?

 

Conclusion

La crise économique sévit. Je ne me fais aucune illusion. La France est un pays au très fort potentiel, et des petits changements aujourd’hui permettraient d’éviter le pire demain, mais on fera comme tous les autres : attendre d’être au pied du mur pour changer sous la contrainte, avec bien plus de désagréments à la clé. Après tout, qui tient compte des erreurs du passé et des leçons de l’histoire…

Ne sombrons pas dans un défaitisme franco-français. Crise ou pas crise, les opportunités se présentent toujours à ceux qui savent les créer et les saisir. Apprenons à être pragmatique : le monde est amené à devenir plus rude et compétitif – crise de l’Etat et de l’entreprise, crise environnementale… – cela ne veut pas dire qu’il faut en baver.

Il existe de nombreux petits gestes simples, souvent issus de techniques de gestion d’entreprise pour tirer votre épingle du jeu. J’ai évoqué ici :

– L’optimisation de votre « chaîne logistique » pour diminuer vos dépenses en revoyant votre organisation

– Stratégie d’augmentation et de diversification de vos revenus, pour vous désendetter et investir une partie de votre épargne (immobilier, bourse) pour vous enrichir

– Diminuez vos dépenses existantes : négociation, comparateurs de prix…

Pour finir cet article, je vous invite à revoir (si vous ne l’avez pas déjà vu) cette petite vidéo. Qu’en pensez-vous ?

Cet article est désormais terminé. J’espère qu’il vous a plu et bonne journée à vous

9 réponses

  1. Bonjour Martin,

    J’aime bien ta façon de penser !

    J’espère que cet article va redonner de l’espoir et de l’envie à tes lecteurs pour développer leur revenu complémentaire.

    Continue à encourager la création de richesse.

    Julien

  2. Sovanna Sek from GenY Finances
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    Bonsoir,

    Tout d’abord, la France doit privilégier des réformes structurelles au niveau du marché du travail, de la sécurité sociale et du système des retraites pour se relever économiquement. Malheureusement, ce ne sera pas le cas car le gouvernement de l’ère Hollande a mis l’accent sur les hausses d’impôts qui pénaliseront notre pouvoir d’achat.
    Cependant, comme tu le dis, il ne faut pas sombrer dans le pessimisme mais il faut être pro-actif dans la façon de dépenser ou d’investir notre argent.
    Pour ma part, ingénieur BTP depuis plus de 4 ans, je souhaite me reconvertir dans le conseil en gestion du patrimoine car c’est un domaine qui est très polyvalent et permet d’avoir une vision globale de la société. De plus, la France est spécialiste du changement fiscal tous les 3 mois et ça aide.

    Cordialement.

  3. Nadège
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    Je suis d’accord avec toi Martin, beaucoup utilisent la crise comme une excuse ou un prétexte pour justifier leur situation et ne pas agir pour l’améliorer.

    Au lieu de se plaindre ils devraient allé faire un petit tour chez nos voisins espagnols à qui pour certains on a réduit les salaires de près de 10% et qui essayent de faire face tant bien que mal !

  4. martin
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    @Julien: Merci pour tes encouragements, et ravi que tu partage ma philosophie 🙂

    @Sovanna: Je ne souhaite pas lancer un débat politique sur le blog, mais tu as raison, à gauche comme à droite, on préfère les attaques idéologiques plutôt que le pragmatisme, qui est d’admettre qu’il y a du bon et du mauvais partout, à gauche comme à droite, et que si le système a des problèmes, il faut s’attaquer aux fondements structurels plutôt que de faire des mesurettes superficielles.

    Bon courage à toi dans ta reconversion professionnelle

    @Nadège: Tu as raison. Certains diront que même si tout le monde se bougeait, il n’y a pas d’emploi pour tout le monde mais je pense simplement que le problème en France est avant tout l’absence de mobilité – professionnelle ou géographique. Le Danemark a mis en place un système de flexicurité intéressant. Comme il est facile de licencier les gens (pour les entreprises) et qu’un licenciement est peu problématique (assurance chômage très élevée et facilité de retrouver un emploi), le système fonctionne bien…

  5. Combattrelacrise.fr
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    Bonjour Martin,

    Je suis entièrement d’accord avec vous! La crise est là et nous devons tout faire pour endiguer ses effets dévastateurs sur le pouvoir d’achat, et la confiance des ménages.

    C’est important de prendre soin de ses finances, et encore plus en temps de crise !

  6. Clara de tout est moins cher
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    Bonjour Martin,

    J’ai beaucoup aimé ton article . Tu apportes un peu d’espoir. Et puis comme tu le dis les choses ne sont pas aussi grave. Encore merci pour tes 3 autres conseils.

    Bonne journée

  7. martin
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    @combattrelacrise: En effet 🙂

    @Clara: Les choses selon moi sont grave, mais pas à cause de la crise. Selon moi la crise n’est qu’une conséquence d’une cause bien plus profonde… Une chose est sûre: le pragmatisme et le sens de l’adaptation est notre meilleur allié 🙂

  8. Gilles (Objectifs Liberté)
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    Si ta vision positive est encourageante, il ne faut pas non plus se mettre la tête dans le sac et nier l’évidence. »Optimiste et réalisme », telle est ma devise. Des solutions existent pour affronter ces périodes difficiles mais on ne peut nier que la pauvreté augmente en France. Nous sommes en crise c’est une évidence et je le vois autour de moi.

    De plus le raisonnement, y a pire chez nous ne me convint pas. L’espagnol peut aussi se comparer à un ouvrier du Bengladesh. Bref y a toujours pire …

    Pour le reste de bonnes idées bien sur comme tu sais nous en délivrer sur la manière d’économiser car c’est bien de cela qu’il s’agit : il va falloir vivre plus chichement mais comme le disent les adeptes de la simplicité volontaire : « Moins de biens, plus de liens ».

  9. martin
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    Tu as raison Gilles. L’idée n’est pas de se comparer à pire, mais de relativiser les problèmes, et de motiver les gens en montrant que certes le monde est plus dur qu’avant mais qu’il demeure un grand nombre d’opportunités malgré tout.

    A bientôt

    Martin