Comment devenir riche?

Il y a quelques jours, j’ai regardé en streaming une vieille vidéo d’envoyé spécial de 2002 sur les concouristes, disponible à l’URL suivante : concouristes (Envoyé Spécial). Dans cette vidéo, on y voit des gens qui gagnent voiture sur voiture, voyage sur voyage, et qui ont un train de vie énorme grâce aux concours…

Comment font-ils ?

Aucune triche derrière. Le hasard reste le hasard. Mais on peut augmenter ses chances de gagner :

–  Accès à l’information  et système d’entraide

Les concouristes se regroupent en réseau ou s’abonnent auprès de listiers pour être tenu au courant des concours et des bonnes réponses. Pas de guéguerre entre eux : ils connaissant le rôle de l’entraide et savent qu’en s’entraidant, tout le monde est gagnant. Comme le dit philosophe un participant : telle année, untel a gagné une cabriolet. Je ne suis pas jaloux : tôt ou tard, je gagnerai aussi une voiture…

Une philosophie guère différente des autres personnes qui savent s’enrichir. Les entrepreneurs se réunissent autour de réunion/conférence/séminaire pour réseauter et se refiler les bons plans les uns les autres (accès à l’information + système d’entraide). Lire aussi : importance d’avoir un réseau

Les blogueurs font de même : avec les échanges de commentaires et d’articles invités, chacun se renvoie l’ascenseur et en ressort gagnant. Avec les échanges d’annonceurs et les systèmes d’affiliation, tout le monde s’enrichit : celui qui donne son contact d’annonceurs vs une entraide ou un annonceur en retour, celui qui lance son produit bénéficie de ses affiliés, et l’affilié bénéfice d’un produit sans rien avoir fait. Génial non ?

– Un process bien huilé

Les concouristes sont méthodiques. Ils multiplient leurs inscriptions (grâce à des noms d’amis en passe-droit avec lesquels ils reversent parfois un pourcentage des gains), automatisent leurs inscriptions (certains ont des tampons avec leur nom pour ne pas devoir écrire leurs coordonnées à la chaîne), ont un suivi de leurs inscriptions. Par exemple, les concouristes comme les adeptes des satisfaits ou remboursé peuvent gérer leurs inscriptions sous Excel…

Enfin, ils connaissent tous les trucs et demandent systématiquement des remboursements de timbre, ce qui permet à certains concouristes d’envoyer 60 courriers/jour. Mathématiquement, en envoyant 20 000 inscriptions par an, vous gagnerez sûrement.

Cela semble pénible, mais au vu des lots à gagner – voitures, voyages… – est-ce plus pénible et moins rentable qu’un travail de bureau ? Pas si sûr.

– La patience

Rome ne s’est pas faite en un jour. Certains concouristes passent des mois/années avant de décrocher le gros lot. Quand la plupart abandonneraient, ils persévèrent.

Les concouristes sont patients… mais aussi les entrepreneurs – Mark Zuckerberg aura mis 6 ans à rentabiliser son bébé (Facebook) – les investisseurs immobiliers aussi, les actionnaires en bon père de famille aussi…

« L’impatience peut effectivement ruiner un projet. Et plus ce projet sera grand, plus la patience dont l’homme devra faire preuve lui sera proportionnée. » (Confucius)

Oui mais…

Vous allez sans doute me dire que c’est amoral  pour les concouristes d’agir ainsi. En effet, ils limitent les petits joueurs leur chance de gagner, ils ne créent rien et profitent du système, et si tout le monde faisait ainsi, ca ne marcherait pas.

C’est vrai, vous avez raison, mais aussi tort. En effet, ce que vous dites est vrai, mais c’est avant tout un bon prétexte pour procrastiner ou vous donner une fausse bonne raison de ne pas vous retrousser les manches.

En effet, dans la vie, il existe des systèmes : le système éducatif, le système économique, les bases de la psychologie pour vivre en société, les bases de psychologie féminine pour séduire…

Il y a 2 attitudes face à un système :

– Les négatifs. Les négatifs vont se donner une raison pour ne pas agir (oui mais si ca ne marche pas), les utopistes vont refaire le monde sans se bouger les pouces.

Soyons lucides. Pour refaire le monde, il faut soit avoir de la célébrité, du pouvoir ou de l’argent. Ceux qui critiquent le système d’hyperconsommation par exemple auront mieux fait d’atteindre leurs objectifs en créant une entreprise plus responsable, ou en développant leur influence pour être entendu plutôt qu’à marmonner dans leur coin.

– Les positifs. Ils comprennent qu’il y a un système et sont pragmatiques dans leur manière d’aborder le problème.

Les concouristes ne font que profiter du marketing des grandes groupes qui eux-mêmes profitent des consommateurs. Face aux intérêts bancaires, celui qui subit paiera les intérêts aux banques et au mieux touchera de maigres intérêts une fois sorti  du découvert. Le pragmatique utilisera ce système en jouant un petit effet de levier pour s’enrichir plus rapidement (exemple du propriétaire finançant son investissement par le locataire).

Conclusion

Apprendre à s’enrichir ne s’improvise pas. Il faut une méthode, des techniques, un réseau de relation, avoir accès à la connaissance… et de la persévérance. C’est comme apprendre le vélo. Rome ne s’est pas créé en un jour. « La vie, c’est tomber 7 fois et se relever 8 ».

Devenir riche n’a rien d’honteux, bien au contraire. L’argent n’est qu’un moyen. Être riche, c’est avoir une liberté d’action. Certains se servent à mauvais escient, d’autres à bon escient. Si vous êtes choqué de la faim dans le monde ou de la pauvreté, mieux vaut être dans une certaine aisance matérielle de manière à pouvoir effectuer des dons ou avoir les moyens de vous investir bénévolement au sein d’une association humanitaire, non ?