Importance des revenus passifs

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Il existe typiquement deux types de revenus :

– Les revenus « actifs ». L’exemple type est le salarié : il travaille, il gagne de l’argent. S’il arrête de travailler, il n’a plus rien.

– Les revenus « passifs », qui même en arrêtant de travailler, permettent de continuer de gagner de l’argent. L’exemple type est le propriétaire : acheter un appartement et l’entretenir nécessite certes du travail (recherche de locataires, gestion des taxes, entretien du logement…) mais même en vacances ou même s’il ne fait rien, le propriétaire continue de toucher son loyer

L’idée du revenu passif, c’est celui de la locomotive : vous mettez du charbon (travail) et même si vous arrêtez de mettre du charbon, le train continue à avancer. Bien évidemment, il faut remettre un peu de charbon de temps en temps si vous voulez éviter de vous immobiliser…

Pour devenir riche, il est évident qu’il vous faudra développer vos revenus passifs. Car qui sait : on peut se faire licencier, tomber malade… et perdre ses revenus. Toucher des revenus passifs (qui demeurent même si vous arrêter de travailler) vous rendra plus serein, en diversifiant vos sources de revenus, et en améliorant votre pouvoir d’achat.

Les revenus passifs sont beaucoup plus nombreux que vous pensez.


Voici quelques sources de revenus passifs

– Les dividendes : 40 milliards d’euros par an

Les sociétés du CAC 40 paient leurs actionnaires environ 40 milliards d’euros par an sous forme de dividendes. Pour l’information, cela représente de quoi payer en permanence 2 millions de personnes 1700€ par mois ou encore le revenu de la totalité des smicards en France. La bourse est bien évidemment quelque chose de risqué par nature, mais miser sur des actions aux forts rendement de dividende avec une stratégie de long-terme (qui gomme le risque) tout en diversifiant votre portefeuille est quelque chose à considérer.

Bien évidemment, on ne considère que les dividendes du CAC 40. Le montant est bien plus élevé si l’on considère l’ensemble des entreprises françaises…

– Les loyers : 40 milliards d’euros par an

Selon Universimmo.com, il y aurait 9 millions de ménages locataires en France. Si on admet que 5 millions d’entre eux concernent le locatif privé et paient un loyer moyen de 676€ par mois (612€ par mois en 2005 (source prepa-hec.org, revalorisé de 2% par an en moyenne), alors :

Le montant des loyers perçus par les propriétaires s’élève à 40,6 milliards d’euros. Un montant similaire aux dividendes.

– Les assurances vie : 50 milliards d’euros par an

Les Français possèdent 1400 milliards d’euros en 2009 (ou vous avez bien lu 1400000000000€) en assurance vie. (source : Agoravox). Avec un rendement de 3,7% (Les echos), les assurances vies rapportent donc 50 milliards d’euros de revenus passifs (autant que le budget de l’éducation nationale ou le PIB d’un pays comme la Croatie).

On ne va pas multiplier les exemples, qui sont innombrables :

– La location d’immobilier ne se résume pas au marché des particuliers : immobilier d’entreprise, parking…

– L’épargne ne se limite pas à l’assurance vie : livret A, PEL…

– L’investissement en bourse ne se limite pas aux actions : warrants, obligations, forex sont possibles

Et bien d’autres sources de revenus passifs existent :

– La publicité placée sur un site Internet (une fois que le site est bien référencé, les revenus deviennent passifs)

– Investir dans des sociétés non cotées

– Toucher des royalties sur un produit. Un éditeur de logiciel ou un chanteur touchent des revenus passifs : une fois le produit (logiciel ou CD) créé, ils touchent de l’argent sans rien faire.

– La création d’entreprise : une entreprise est quelque chose de typiquement passif du point de vue de son créateur. Quand je crée un article pour ce site, je ne suis pas payé. Par contre, j’améliore le site et les revenus passifs à long terme.

– Les intérêts pour les établissements financiers. Une personne achetant une maison de 200 000€ sur 20 ans à 3,7% paie 81 813€ d’intérêts (source: Simulateur d’emprunt), soit 81 000€ de revenus passifs…

Conclusion

Rien qu’en prenant l’exemple des assurances vies, des dividendes et du locatif privé, on trouve des revenus passifs de 180 milliards d’euros par an (l’équivalent de 9000€ par salarié et par an). Ajoutez toutes les autres formes d’investissements, les droits d’auteur, les royalties (droits de franchise, logiciels…), la publicité en ligne, les parkings, les autres produits d’épargne, on dépasse largement les 200 milliards d’euros par an.

Les revenus passifs en France représentent plus que ce que toucheraient 16 millions de Smicards, ou encore 10,5 millions de personnels au salaire médian (presque la moitié de la population active). Pourquoi négliger un tel magot?

Le mieux sera dès lors de développer une stratégie patrimoniale qui vous permettra petit à petit de vous enrichir, diversifier les risques et devenir de plus en plus indépendant financièrement. A titre d’information, un couple dont chacun gagne 1600€ nets par mois et qui économise 15% de leurs revenus (soit 480€/mois) dès l’âge de 25 ans, investis dans différents formes de placement (bourse, immobilier…) avec un taux moyen de rendement de 6% par an disposera de 148.000€ à 40 ans, 340.000€ à 50 ans, et 690.000€ à 60 ans (1,4 millions si placé à 9% d’intérêt par an) (source: Intérêts composés) Même si une inflation de 2% par an diminuer par 2 la valeur de l’argent tous les 35 ans, cela vous permettra de voir l’avenir plus sereinement :

– Diversification des revenus par les revenus passifs

– Moins de crainte de chômage en raison d’une forte épargne

– Financer ses passions

– Préparer sa retraite

Le mieux : même sans épargner, vous pourrez développer des revenus passifs : création de sites Internet, d’une entreprise (plus particulièrement un réseau de franchise)… Vous n’avez plus de prétexte pour ne pas vous lancer 🙂

Lecture complémentaire: Développez des revenus passifs