Développer un business LILO

Pour ceux et celles intéréssés par la création d’entreprise, développer un business dit LILO est un bon moyen de se faire la main (avant d’aller plus loin) et de développer rapidement des revenus. LILO est un terme qui signifie « Low Input, Low Output » (faibles entrants/faibles sortants). Un business LILO, c’est un business qui ne rapporte peut-être pas beaucoup au début, mais qui ne coûte vraiment pas cher (voir rien) à lancer.

Quelques exemples de business LILO

–          Payer 1,99€ par mois un hébergement pour votre site web et générer des revenus publicitaires avec.

–          Se lancer en auto-entrepreneur dans le secrétariat en ligne (un PC et une connexion Internet suffisent), dans le web design…

–          Acheter des lots bradés dans des brocantes/importer des produits de chine bon marché et les vendre en e-commerce depuis chez soi (eBay, sur son site…)

–          Dans le secteur low-tech : vous pouvez payer une dizaine d’euro un encart de pub dans les petites annonces et donner des cours particuliers. Ou avec une simple machine à laver et sèche linge, lancer une prestation de lavage de linge, récupérer le linge, le laver et sécher et donner le linge à un autre entrepreneur qui le repassera.

Conclusion

Comme vous le voyez, les exemples de business LILO ne manquent pas et concernent de nombreux secteurs. Alors, si vous voyez que vous avez une compétence dans un domaine, que cela ne coûte pas cher de vous lancer et que vous avez des chances de réussir – préparer un business plan et étudier la concurrence ne mange pas de pain – alors lancez vous. Au pire, vous aurez perdu  du temps et des sommes risibles. Au mieux, vous pourrez réussir et vous enrichir, peut-être développer votre entreprise, embaucher, développer encore plus votre activité, vous enrichir encore plus…

13 réponses

  1. Franck | Papa Blogueur
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    personnellement je conseillerais de ne pas partir dans tous les sens, autant se cibler que sur une idée et de l’exploiter au maximum.

  2. martin
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    Tout à fait. Je montrais juste qu’on peut développer un business pour pas cher pas uniquement sur Internet, maios aussi offline. Comme un ami qui a lancé une entreprise de nettoyage: il l’a lancé plus pour se faire la main avant de créer une autre boîte 🙂

  3. Livret A
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    Le business dit LILO peut rapporter très gros par la suite. Un ami a lancé un site Internet qui lui coûtait 3€ par mois tout compris. Après une année à toucher des revenus publicitaires de l’ordre de 10€, il s’est décidé de lancer plusieurs autres sites. Par mois, il débourse 30€ et gagne 1000€ de revenus publicitaires !

    Rendement net : 3200% par mois !

  4. martin
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    Tout à fait – si je reprends ce calcul, la moyenne de mes sites a un résultat net compris d’environ 90% (99% pour le plus performant).

    Même s’il faut inclure son temps de travail. S’il estime que sur le marché de l’emploi, son travail vaut 10€ de l’heure et qu’il travaille 10 heures par semaine, il faut déduire aux 1000€ les 30€ ainsi que les 400€ supplémentaires.

  5. […] aussi : Business LILO Posté dans Bloguer, S'enrichir « Livre – Le Prince de Machiavel Vous pouvez […]

  6. Thibaut
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    Je ne suis pas sûr que les business LILO soient un bon plan pour débuter… un jour ou l’autre, il faudra bien rédiger un business plan, contacter de réels fournisseurs, fidéliser ses clients par un accroissement de la qualité du produit ou du service…

    Par contre, je préconise la méthode Synopp qui permet aux futurs chefs d’entreprises de déceler en eux la fibre qui leur permettra de réussir dans la création d’entreprise : http://easydashboard.fr/?p=357

  7. martin
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    Ce n’est pas parce qu’un LILO est bon marché qu’il dispense l’entrepreneur d’avoir un business plan, un bon produit et une stratégie commerciale. Un business LILO est un business comme un autre, à l’exception qu’il est souvent niché et à faible ticket d’entrée.

    Sinon pourquoi les business plan sont si peu respectés? Quand à la méthode Synopp l’article demeure vague. Pourrais tu m’en dire plus?

  8. Thibaut
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    La méthode Synopp reste simple : trouver ses premiers clients et grandir au fur et à mesure, quand il voudra mais surtout quand il pourra. Par exemple, inutile de rédiger dans un business plan l’achat d’un stock de 3 M€ de produits finis alors que le business n’est pas encore lancé. L’entrepreneur début par exemple avec un stock de 500 € puis lorsqu’il aura fait ses premiers pas d’entrepreneurs, il achèter

    • Martin
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      Sauf que ce n’est pas toujours possible.

      Un exemple: tu ouvre un magasin de chaussure. Imaginons que tu aie les catégories suivantes:

      – 20 pointures
      – 3 types de chaussures: hommes, femmes, enfants
      – 3 matières: cuir, plastifié, toile
      – 3 types: chaussures de ville, sportswear, bottes
      – 5 couleurs
      – 3 designs differents par couleur

      Rien qu’avoir tous ses choix t’obligent a acheter 8000 chaussures. Bien sur j’exagere, aucun magasin de chaussures va en avoir autant car tu va te specialiser dans une microniche et pas dans la niche chaussure (choix d’un sexe, d’un type de chaussure…), mais tu ne va pas te lancer non plus avec 20 paires en stock…

      • Thibaut
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        J’aurai du prendre un exemple d’immobilisations ;-D, car il est vrai que dans la distribution, les stocks sont nécessaires. Après, si tu lances une activité sur internet, il faut prendre le business model de Cdiscount : Avoir des stocks pour certains produits et pour d’autres, attendre les commandes des clients. Au bout de X commandes, on appelle le fournisseur pour se faire livrer…

        Après justement, certaines activités ne sont pas faites pour tout le monde, l’achat de stocks pouvant être une barrière à l’entrée. Dans ce cas, il faudra peut être revoir ou recentrer son activité pour pouvoir démarrer plus facilement que de s’endetter tout de suite alors qu’on ne connait pas encore la viabilité du projet

        • Martin
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          Thibaut: le truc c’est que Cdiscount a de gros volumes, si tu a un client qui achete un produit toutes les semaines, aucun va attendre 10 semaines poru se faire livrer. Et âsser une commande par client n’est pas forcement rentable. La solution: se specialiser sur une microniche et etre leader de son marché dessus.

          Pour ton second point, +1. Si je monte de nouvelles entreprises, j’essaierai d’en lancer des « vaches a lait », rentable, qui ne prennent pas beaucoup de temps et de capitaux (comme des sites et des blogs) pour en financer d’autres sans s’endetter.

          Apres une dette, c’est un risque associé a une opportunité. Si le ROI est > aux intérets payés et que la tréso suit, il n’y a pas de problèmes à emprunter (à part le risque intrinseque naturellement=

  9. Thibaut
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    La méthode Synopp reste simple : trouver ses premiers clients et grandir au fur et à mesure, quand l’entrepreneur le voudra mais surtout quand il le pourra. Par exemple, inutile de rédiger dans un business plan l’achat d’un stock de 3 M€ de produits finis alors que le business n’est pas encore lancé. L’entrepreneur débute par exemple avec un stock de 500 € puis lorsqu’il aura fait ses premiers pas d’entrepreneurs, il achètera un stock plus important de produit etc… Idem pour les investissements : inutile de demander 1M€ à des business angels lorsque l’entreprise est à peine lancée. En gros, faites vos preuves, et grandissez à votre rythme… c’est une course d’endurance et pas une course de rapidité… d’ailleurs les entrepreneurs ne le savent pas forcément mais grossir trop vite peut devenir une source d’échec / faillite. En effet, les bénéfices ne sont pas si importants que ça. Ce qui compte, c’est le cash, la trésorerie. Or, avoir une croissance trop rapide augmente proportionnellement voir exponentiellement son BFR et du coup la trésorerie en pâtit et l’entreprise se retrouve en défaut de paiement….

  10. Martin
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    C’est une peu la stratégie de certains parcs d’attraction, comme à Europa park. Ce parc, simple vitrine de constructeurs de manège, a vite été populaire. Les constructeurs ont compris le filon, mais au contraire d’Eurodisney qui a mis plus d’un milliard d’euro sur la table pour créer Eurodisney, Europapark ont préféré réinvestir petit à petit leurs bénéfices dans la mesure de leurs moyens.

    Bilan: Un parc qui est rentable, contrairement à Europa park. Pas d’intérêts, un suivi des attentes des clients meilleur… Pres de chez moi, Fraispertuis City suit la même stratégie. Simple zone de loisirs au début, ce parc rajoute 1 à 2 manèges par an et est devenue le premier lieu touristique des Vosges (http://fr.wikipedia.org/wiki/Fraispertuis-City)

    Pour ton second point, tu as raison: meme en étant rentable, grandir trop vite n,écessite une augmentation de la BFR, donc des intérêts qui en découlent. Un retard de paiement peutn etre fatal dans ce cas… Je pense quie c’esst la même chose au niveau macroéconomique quand la Chine dit qu’elle veut croitre entre 8 et 10% par an et pas plus. Au délà, ca devient dangereux: bulles spéculatives…

    Vouloir voir trop grand, c’est Eurodisney et Eurotunnel… De ce côté la je suis d’accord. Aurais tu juste un exemple de cas Synopp utilisé par des entrepreneurs?