J’adore passer des entretiens d’embauche quand il y a zéro enjeu. Ça permet d’être naturel et d’avoir une discussion sympa sans le moindre stress et sans avoir l’impression de jouer un rôle dans une pièce de théâtre.
Finalement la vie est paradoxale: quels qu’en soient les domaines. Moins on a besoin de quelque chose plus c’est facile de l’obtenir.
La deuxième conclusion c’est que si on veut quelque chose. Il ne faut pas chercher cette chose. Il faut créer quelque chose tellement irrésistible que cette chose viendra d’elle même. Créer un écosystème favorable en quelques sortes.
Un exemple: vous êtes entrepreneur vous avez besoin de clients. Vous avez deux possibilités :
1) Vous faire ch*er à faire du phoning pour démarcher des clients 1 par 1. Dépenser une fortune en publicité. Baisser les prix pour être compétitifs par rapport à la concurrence. Stressé à l’idée d’être ubérise. Constamment suivre des KPI (indicateurs)
2) Chercher à exceller dans votre domaine. Rester en perpétuelle amélioration et devenir si bon que les clients affluent en masse. Tellement de clients que même en augmentant sans cesse vos prix vous passez davantage de temps à dire « non désolé » que « oui » a vos clients. Avoir tellement de clients que même en étant plus cher que la concurrence la demande de cesse d’affluer si bien que c’est a vos clients de respecter vos règles et pas l’inverse ( un peu comme Berthillon le meilleur glacier de Paris: ils sont tellement bons et ils font sans doute tellement de business qu’ils peuvent se permettre le luxe de fermer en août pourtant un gros mois pour la vente de glaces).
Qu’est-ce qui vous semble le plus pertinent?
2 réponses
Francois
Bonjour Martin
En premier lieu je reviendrais sur l’entretien d’embauche. C’est absolument vrai qu’en étant détendu, l’entretien se déroule de façon très positive.
J’en ais déjà fait l’expérience pour un entretient qui devait départager plusieurs candidats à un poste.
Etant le dernier à passer, j’ai eu le temps de discuter avec certains candidats. Et là, catastrophe dans ma tête, je me suis dit que vu les qualités de certains je ne serais jamais pris. Je voulais même partir.
Restant finalement et étant persuadé que la place m’échapperait, je m’y suis rendu calme décontracté avec des réponses franche et nette quitte à choquer. De toute façon, je ne serais pas pris.
J’ai eu à peine le temps de rentrer chez moi que le téléphone sonnait m’apprenant que j’avais été choisi !!!
A ta question « Qu’est-ce qui vous semble le plus pertinent? » ben, la 2 normale 🙂
Au fait pour Bertillion qui ferme en aout , sait-tu que même en vacance ils font des ventes ! Eh oui il ont une sorte d’affiliés, ce sont certaines boutiques ou glaciers qui vendent leurs produits !!
Il y a très très longtemps que je n’avais pas commenté sur ce blog, depuis ton départ au vietman ou en chine je crois, mais cela fait bien plaisir d’y écrire à nouveau !
Martin
Bonjour François
Je te remercie pour ton commentaire. Concernant les deux approches, je trouve (je me trompe peut-être) que trop de monde adopte la première approche… Effectivement, je vois pas mal de restos proposant du Berthillon à côté de là où je travaille, je n’avais pas pensé à ça… Ravi de te revoir à nouveau sur mon blog et à bientôt j’espère
Martin