[Sponso]C’est marrant à quel point les souvenirs sont sélectifs… Lorsque je fus admis à l’ESC Dijon en 2007, la crise n’était pas encore là et la finance était l’une des filières les plus prisées par les élèves. Ma prof de psychologie leur a demandé s’ils aimaient la finance. La plupart des élèves répondaient quelque chose dans le genre « non, mais ça paie bien » d’autres « je fais ça quelques années le temps d’épargner et je trouve un truc plus pépère après ».
Elle nous avait dit un truc dans le genre : « Certes, mais ne vous faites pas d’illusion. Si vous commencez un job que vous n’aimez pas mais bien payé, vous aurez du mal à le quitter car vous vous habituerez à un haut niveau de vie. Surtout ne faites pas un métier que vous n’aimez pas. Vous passerez la majorité de votre temps d’éveil au boulot et verrez davantage vos collègues que votre famille. Faire quelque chose 40 ou 50 heures par semaine pendant les 45 prochaines années, même pour de l’argent, non ça n’en vaut pas la peine. Eclatez vous dans ce que vous faites et vous serez heureux toute votre vie ».
Or être heureux permet de rendre les gens heureux (le bonheur ou le malheur est très viral), de moins tomber en malade (crise cardiaque du cadre stressé…). Bref d’être heureux. Sans doute cela m’a marqué puisque j’ai du mal à me fixer dans un boulot type rat-race (9 am – 7 pm) et suis allé en Chine pour vivre des aventures plutôt que conditionner mon destin à une fiche de paie.
C’est pour cela que je souhaite aujourd’hui vous parler de StepStone, une boîte de recrutement qui partage cette vision de la vie – être heureux dans son travail.
StepStone a diffusé la campagne publicitaire « Love Your Job ». StepStone souhaite vous aider, grâce à ses 8 252 jobs en Belgique (et 12 582 France en France, au 13 février 2012), à trouver l’ emploi de vos rêves.
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De mon côté, je pense avoir trouvé mon mix sympa : cours particuliers, bloguing, webmarketeur en mode voyageur. Mon mix de revenus varie selon les opportunités et le temps. C’est instable mais j’aime faire plusieurs petits jobs qu’un seul à temps plein.
Pour moi, si j’avais des employés, soit ce serait en total télétravail, soit ce serait un bureau à la cool, avec nourriture et boisson à volonté et gratuite, la bière autorisée au bureau (comme Facebook), la liberté totale des horaires. Bref, les gens pourraient même ramener leur chien au travail ou partir à 15h du moment qu’ils font leur boulot. Evidemment, ils seraient actionnaires de mon entreprise pour les intéresser à l’évolution de mes bénéfices et les motiver…
Et vous avez-vous chaussure à votre pied ? Sautez vous chaque matin du lit avec la banane à l’idée des challenge que vous allez relever dans votre boulot ? Si vous étiez le boss de votre entreprise, comment aimeriez-vous revoir l’organisation ? Quelle est votre vision de l’entreprise et du job de vos rêves?
J’attends vos commentaires
6 réponses
Piotr
J’aime bien ta vision… mais, on sait toi et moi que je m’occuperai de la communication et toi de l’aspect gestion technique ^^
Mouahahaha !
martin
@Piotr: Pas sympa de ta part.
@Fabrice: Il apprend à s’organiser – on se voit le lendemain – ou il fait un point depuis chez lui via Skype. Après tout s’il part à 15h, il peut bien faire un point de 30 minutes depuis chez lui non?
Pour la nourriture et la boisson bien sûr. Quand on sait le coût d’un salarié de base (2000€ brut par mois, soit 3 000€ côté patron), pourquoi radiner sur quelques centaines d’euros de bouffe (ou idées similaires) si cela permet de motiver les gens, de stimuler leur créativité et leur productivité et d’attirer les meilleurs? Je préfère largement surpayer quelqu’un de 20 ou 30% en plus (ex: 2 600€ brut par mois quand le prix du marché est de 2 000€ brut par mois) et le gâter que de l’exploiter vu qu’en faisant ainsi, il ne sera pas stressé, se rendra compte de chance et sera plus efficace (donc au final plus rentable) 🙂
Je prends toujours l’idée de Google. Google paie grassement ses salariés (salaire moyen: 120 000$ par an de mémoire), laisse du temps libre pour bosser sur des projets perso (Gmail est né comme cela) et gâte ses salariés. Bilan: la crème de la crème afflue chez Google. Je préfère gâter des cerveaux que payer du temps de présence.
Enfin, tu parles de coût. Il est indéniable certes. Mais sur un grand groupe, les bénéfices seront indéniables aussi non? Sinon je parlais plutôt dans une optique PME en effet.
Idéaliste?
Piotr
Tsss, tu es trop premier degré Martin ^^
Martin
Bah je réponds… ^^
Julien
L’idée que tu suggères, Martin, d’avoir un management à la « cool » n’est pas si stupide que ça !
J’avais lu un article d’un gars qui avait créé pas mal de boites à succès et il disait que faire participer les employés (intéressant, actions, etc.) et leur permettre d’aller au travail comme ils le sentent était plus que positif.
Par contre je pense qu’on est d’accord que ça dépend également du secteur et des employés.
martin
Bonjout Fabrice
La liberté ne signifie pas « je m’en foutiste ». Cela signifie aussi savoir se montrer dispo. Encore une fois ce n’est pas de l’altruisme dont je parle, mais de gâter les gens pour stimuleur leur créativité et leur productivité. Après de la théorie à la pratiquei il y a un monde on est d’accord mais bon.
@Julien: Cela dépend si on a juste besoin d’un travail d’exécution ou de réflexion, de main d’oeuvre qualifiée ou non qualifiée…