Avec la crise économique actuelle, il devient de plus en plus difficile de trouver un emploi salarié, à fortriori un CDI. Or, il est bien plus facile de trouver un client qu’un emploi. Dès lors, si vous avez une compétence demandée et n’arrivez pas à trouver un travail, pourquoi ne pas vous lancer en freelance ?
Le freelance, mariage réussi entre vie pro et vie perso
Le statut de freelance est de plus en plus prisé et s’acquiert de différentes manières. Il permet de travailler de manière autonome en s’affranchissant de la hiérarchie souvent pesante d’une entreprise. Vous élargirez ainsi votre panel de possibilités professionnelles et organiserez votre propre emploi du temps.
Il nécessite cependant un certain nombre de savoir-faire car celui qui travaille en freelance est seul au quotidien et s’expose aux aléas des missions qu’il obtient. Ce statut est idéal pour les métiers du web (développeur, webmaster, graphiste) mais également pour une activité libérale liée à l’offre de prestations de services (conseils en marketing, par exemple).
Organisez votre emploi du temps et conservez une vie perso dynamique
Travailler en freelance vous permettra d’optimiser votre emploi du temps en conservant une vie familiale riche. Vous aménagez vos propres créneaux et vous pouvez ainsi vous adapter aux horaires de vie de vos amis ou des membres de votre famille. Vous n’avez pas à subir la pression de la hiérarchie et vous êtes le maitre de votre activité, à vous de savoir gérer cette liberté avec efficacité.
Devenir freelance : les voies d’accès
Une des solutions les plus connues est la création d’une entreprise individuelle. Vous n’avez pas besoin de capital de départ mais vous engagez vos propres économies mais. Vous devez simplement contacter l’URSAFF (Unions de Recouvrement des Cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales) pour entamer la démarche. Vous paierez environ 40 % de cotisations sociales.
Créer sa Société Anonyme est beaucoup plus lourd. Cela nécessite un capital de départ de 37 000 euros, ce qui constituera souvent un frein pour de nombreux néophytes.
Le statut d’auto-entrepreneur permet quant à lui de développer une activité de prestations de services dans la limite de 32 600 euros de chiffres d’affaires par an. Vous êtes alors soumis à un taux d’imposition de 24,6% qui ne vous ouvre pas les mêmes droits sociaux qu’un salarié.
Enfin, le régime du portage salarial est une autre porte d’entrée vers le statut de travailleur freelance. Vous profitez avec le portage de nombreux avantages : la société de portage se charge des formalités administratives et comptables et vous avez intégralement les mêmes droits qu’un salarié (couverture sociale, retraite, chômage, etc.). En contrepartie, l’entreprise de portage prélève environ 10 % des honoraires versés par vos clients. Si cette dernière solution vous interesse pour devenir freelance, rendez-vous sur le site du leader du portage : itg.fr.
5 réponses
martin
Bonjour Philippe
Le partage vie pro/vie perso n’est pas facile surtout quand on travaille depuis le salon, a moins de s’imposer des regles fixes. Un ami a transformé une piece en bureau, du coup il peut démarquer physiquement le bureau du reste de la maison. Certains entrepreneurs vont travailler dans des espaces de coworking ou s’imposer des horaires pour délimiter le temps de travail de la vie perso…
Merci pour le lien et le retour d’expérience. Que penses tu du logiciel CIEL? c’est mieux que de gérer la compta sous Excel? De mon côté, ca va pas trop mal mais j’ai l’impression de saturer un peu, j’ai pas mal de projets en cours en ce moment et je fatigue un peu…
A bientôt 😉
Martin
Victor @ Playlist pour se booster
Freelance moi même depuis 2 ans au régime d’auto entrepreneur c’est beaucoup de confort dans ma vie concernant mes missions, mais ce sont aussi des contraintes :
J’ai tendance à faire passer ma vie de famille après le travail; il faut s’imposer un rythme avec des temps de pause.. pratiquer une activité sportive c’est pas mal aussi pour couper !
J’ai découvert récemment les espaces de coworking, c’est très sympa et ça évite de devenir un hermite 😉
PS : pour la compta j’avais testé CIEL et je passe maintenant par un CRM
martin
@Victor: Etre autoentrepreneur donne de la liberté au niveau des horaires, mais aussi des contraintes: il faut se farcir l’administratif, la prospection de clientèle et troiuver l’équilibre entre vie perso et vie pro ce qui n’est pas facile comme tu le dis. Tu travaille dans un espace de coworking du coup? De mon côté, depuis chez moi mais cela m’arrivait d’aller bosser à Starbuck’s quand j’étais en Asie. Pour la compta enfin, tu prefere quoi? CIEL ou un CRM? A bientôt 😉
Blog Voyages
Très bon billet. Effectivement travailler en freelance offre une certaine liberté, mais attention tout n’es pas rose pour autant. Il faut être sure de trouver du travail, et ne pas oublié que lors des congés, nous ne sommes pas payé. Mais le salaire étant, logiquement, plus élevé lors d’un travail en freelance, cela ne devrait pas poser de problème 🙂
martin
@Blog Voyages: En effet. Ceci étant, tout dépend de ton activité. A titre perso, partir en vacances impacte très faiblement mes revenus.
En effet:
– J’essaie de partir aux moments creux, là où je n’aurai pas fait beaucoup de CA dans tous les cas
– Même en vacances, je bosse un peu en général, le minimum syndical pour faire rentrer les sous. Je vais pas faire de compta, ni lancer de nouveaux projets, mais si je dois passer 1h pour finir un projet ou répondre à mes emails, je le fais.
Pour le reste, le taux horaire d’un freelance est en théorie plus élevé que celui d’un salarié, mais cela ne veut pas dire que tu sois plus riche qu’un salarié.
Je te donne un exemple. Imagine un salarié qui gagne 10€ de l’heure, soit un peu moins de 1500€ par mois. Disons qu’il demande 50€ de l’heure (ou calcule le prix de ses services sur une base de 50€ de l’heure). On peut se dire: wow, il est super riche, il a pas besoin de travailler des masses. Sauf que le freelance:
– Paie lui même ses charges sociales
– As du travail non facturé (prospection, compta, formation, réseautage)
– As des charges perso (transport, creation de site web, formation…)
Sur 50€ de l’heure, tu enleve bien 20 de charges, il en reste 30. Si pour une heure facturée, tu as une heure non facturée, le taux horaire n’est que de 15€ de l’heure, soit 13,5€ pour tenir compte du fait que tu n’as pas de congé payé. Si tu enleve encore 10% pour les frais professionnels, il te reste quoi 12€ de l’heure.
Bref, dans ce cas, être freelance permet de gagner un peu mieux sa vie qu’être salarié (ici, 12€ de l’heure au lieu de 10), mais encore faut-il pouvoir facturer une heure sur 2 (au début quand on se lance, c’est beaucoup moins).
Et a quel prix:
– Revenus variables
– Acces a l’emprunt difficile
– Stress
– Besoin de se former en permanence
Bref, être freelance offre plein d’avantages, mais ne rapporte pas forcément autant qu’on peut l’imaginer au premier abord…