Les 7 coups de pouce pour une vie prospère – Partie 1

Avec la crise économique et la hausse des impôts (que le gouvernement soit de gauche ou de droite, les impôts ont augmenté de 60 milliards d’euros ces 4 dernières années), l’économie devient de plus en plus difficile et aspirer à une vie riche et épanouie serait-il devenu un rêve inaccessible ? Au cours de cet article, vous découvrirez quels sont les 7 facteurs qui permettent d’aspirer à une vie plus épanouie J

Travailler bien aide à décrocher un bon job…

On dit souvent aux enfants « si tu travaille bien à l’école, tu auras un bon métier et une vie épanouie ». Regardons les chiffres de salaire en fonction du niveau d’études et de l’âge (source)

On le voit, les salaires augmentent bel et bien en fonction du niveau d’étude. Un jeune diplômé d’école de commerce ou d’ingénieurs gagnera plus à sa sortie d’école qu’un diplômé de CAP/BEP avec plus de 20 ans de métiers derrière lui.

Mais surtout, on le voit, l’intérêt des études est d’avoir plus d’évolutions de carrière possible. A 40 ans, un CAP ne gagnera que 30% de plus qu’au début de sa carrière contre 50% de plus pour un bachelier et près de deux fois plus pour un diplômé de master. Ajoutons la possibilité de faire des métiers épanouissants, faire des études serait donc le sésame pour une vie épanouie ?

Travailler bien n’est pas suffisant pour avoir un bon job

Mais ne soyons pas idéaliste : la réalité est différente des données statistiques. La réalité c’est tout d’abord que :

– Officiellement, 25% des jeunes sont au chômage contre 11% pour l’ensemble des travailleurs Français. Quand on sait que le taux de chômage officieux est de 19%, on peut donc estimer le taux de chômage réel des jeunes à 40% environ en France.

En effet, de nombreux jeunes sont au chômage sans être comptabilisé comme tel : étudiant qui étudiant faute de trouver un travail, jeunes travaillant trop pour être au chômage mais trop peu pour en vivre…

Devinez qui est le plus riche ?

Et même pour ceux qui trouvent un travail, ce n’est pas forcément la panacée.  Prenons trois personnes : Marc, Sophie, Antoine. Tous sont célibataires.

– Sophie a décroché un CDD à temps plein rémunéré le SMIC dans la distribution à Lille. Elle habite une petite ville de province et paie 400 euros en logement chaque mois (loyer et charges attenantes du logement)

– Marc est diplômé de master d’école de commerce et travaille en tant que cadre à Paris, moyennant un salaire de 33 000€ annuels. Il rembourse un emprunt étudiant de 500€ par mois et vit en colocation à Paris moyennant une charge mensuelle de 700€ (loyer et charges attenantes du logement)

– Antoine est chômeur. Il  gagne 200 euros par mois en moyenne grâce à des petits boulots (repassage…) et missions ponctuelles et touche le RSA (450 euros). Il vit à Orléans et bénéficie d’une HLM à 300€ qui lui donne droit à 200€ d’aide au logement.

Devinez qui est le plus riche ?

La réponse : Marc, à priori le plus riche du groupe, est pourtant le plus pauvre du groupe, car entre les impôts, l’emprunt étudiant et le fait que la majorité du marché de l’emploi des cadres se trouve à Paris, il ne reste plus grand-chose à la fin du mois. Bien sûr, Marc bénéficie d’autres avantages : son salaire augmentera plus rapidement que celui de Sophie et dans 5 ans, une fois son emprunt étudiant remboursé, il sera mécaniquement « augmenté » de 500€ par mois.

La vraie morale de cela, c’est qu’il est quasiment impossible de vivre correctement en France même avec un salaire plutôt correct (Marc fait partie des 29% des salariés les mieux payés en France). Bien sûr, avec le temps, Sophie bénéficiera de l’augmentation du SMIC, Marc verra son salaire augmenter de 3 à 5% par an et Antoine retrouvera  du travail.

Mais ce pouvoir d’achat supplémentaire sera entièrement absorbé par l’inflation, la hausse des impôts et des besoins (famille, enfants…) ce qui fait que le niveau de vie d’Antoine, de Sophie et de Marc  augmentera très lentement au mieux, stagnera ou décroîtra avec le temps dans le pire des cas. En aucun cas, ils ne parviendront à devenir propriétaire ou à épargner à court ou moyen terme.

Il est quasiment impossible d’être prospère juste avec un travail

On vient de le voir, travailler bien aide à trouver un job bien payé et avoir des perspectives de carrière, mais n’est en rien une panacée :

– Un diplômé ne garantit pas de trouver un travail. 40% des jeunes sont au chômage, et je connais des diplômés vivant d’expédiant ou de boulots au SMIC faute de mieux.

– Gagner bien sa vie ne garantit pas de bien vivre. Entre les impôts, les charges professionnelles, le coût de la vie dans les grandes villes, bien des jeunes cadres vivent mal.

Quand on voit le prix de l’immobilier on ne peut que se rendre compte que travailler ne suffit pas pour bien vivre.

Ainsi à Paris, pour acheter un appartement de 30m² dans le 18^ème (l’arrondissement le plus populaire), il faudra compter 225 000€ soit 250 000€ avec les frais de notaires. Si la banque demande 20% d’apport initial, il vous faudra :

– Trouver 50 000€ (attendre 8 ans si vous mettez de côté dès maintenant 500€ par mois)

– Gagner 2 700€ net par mois au minimum, pour faire face aux 900€ de remboursement mensuels sur un emprunt de 30 ans.

Bref, si vous avez la chance de gagner 2 700€ net par mois à l’âge de 25 ans (ce qui est énorme), vous aurez la chance d’être propriétaire d’un studio… à l’âge de 63 ans si tout va bien. Youpi.

Bien sûr, il n’y a pas que Paris dans la vie et il n’y a pas que l’immobilier dans la vie. Mais vous avez saisi l’idée. Bien travailler est nécessaire mais pas suffisant pour réussir dans la vie. Un petit coup de pouce du destin est souvent nécessaire pour réussir. Cet article est désormais terminé. Vous découvrirez dans la prochaine partie de ce dossier quels sont les 7 coups de pouces que je vous invite à mettre à profit pour vous en sortir. Lire la suite