Être positif: mode d’emploi

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La majorité des Français sont pessimistes, et voient toujours le côté négatifs des choses, sans le côté positif des choses. C’est dommage, car être pessimisme ruine votre mental, mais aussi votre santé (maladie du stress…). Apprendre à être positif est donc quelque chose de très important comme nous allons le voir maintenant

Mon exemple personnel

Bonjour, je m’appelle Martin, j’ai 26 ans et je suis webentrepreneur. J’habite actuellement au Vietnam. Il m’arrive souvent d’avoir des coups difficiles, la raisons sont multiples, mais voici 3 exemples de ces raisons :

– Ma famille me manque

– Revenus aléatoires et incertains sur le long-terme

– Lourd emprunt étudiant à rembourser…

Mais en dehors des rares coups de déprime, je suis généralement optimiste pour plusieurs raisons : il ne faut pas chercher le bonheur, il est déjà en vous, c’est juste changer votre vision sur le monde. Et puis on n’a qu’une vie…

Hier…

Hier, en allant visiter les tunnels de Cuchi, sorte de mémorial de Guerre, j’ai discuté avec un Vietnamien qui me demandait « tu as déjà visité combien de pays » et qui m’a regardé d’un drôle d’air quand je dis « je sais pas trop, 24 ou 25 je pense »…

A ce moment là, j’ai réalisé que certes, je n’ai pas de voiture, je ne suis pas propriétaire, je n’ai pas beaucoup d’épargne… mais j’ai eu la chance de naître dans une famille qui m’a poussé à donner le meilleur de moi-même et à faire de belles études, je suis en bonne santé, je voyage beaucoup, j’ai la chance de faire un métier que j’aime (alors que 80% des gens n’aiment pas leur job), j’ai un bel appartement en centre-ville (en location) alors pourquoi me plaindre ?

Plus tard dans la visite, j’ai visité un tunnel étroit et chaud. La personne juste derrière moi a vu un scorpion a paniqué et est tombée dans les pommes. Dans le groupe de touristes, personne n’a moufté avant que j’aille plonger dans le trou aider ce pauvre touriste. Au final, on a réussi à remonter le touriste du trou, d’autres touristes ont tenté un massage cardiaque et le touriste fut transporté à l’hôpital. Quelques heures plus tard, on m’a appris qu’il est mort.

Cela aurait pu être moi qui rentre dans le tunnel en deuxième position. Cela aurait pu être ma copine. Peut etre que ca n’aurait été personne et que ce fut la faute à pas de chance. Une chose est sûre :

Le type avait 25 ans, était en bonne santé, faisait son premier jour au Vietnam et est mort en quelques instants, comme foudroyé…  a 2 mètres derrière moi…

La majorité des gens « se moquaient » du touriste en danger

A part un groupe d’anglais, ma copine et moi, les gens se fichaient presque de la victime. La majorité des autres touristes ont continué leur visite après que j’ai transport (avec 3 autres personnes) la victime jusqu’au parking où il fut ensuite amené jusqu’à l’hôpital. Le médecin est venu en marchant, faisant perdre des précieuses minutes à la victime. Et la majorité des gens du groupe (touriste, guide, garde du parc, médecin) se contentaient de regarder sans rien faire, ne voulant pas se salir en redescendant par l’autre entrée du tunnel.

1. Profiter de l’instant présent

Cela m’a franchement écœuré sur la nature humaine, une telle ignorance et m’a rappelé à quel point on est seul…  Cet évènement, ainsi que la mort de mon filleul à l’orphelinat de Pattaya suite à une maladie liées aux moussons et la visite d’une centre de personnes âgées au Vietnam avec des gens souffrant de solitude (je n’oublierai jamais ce regard de cette vielle dame) m’a (tristement) rappelé que la vie est bien plus précaire qu’elle n’en a l’air et qu’on ne sait pas de quoi l’avenir sera fait…

Comme le dirait un ami Vietnamien (qui connait mieux la culture Française que moi), « c’est la vie ».

Il n’a pas forcément tort. La vie a ses côtés positifs et négatifs, mais une chose est sûre, il faut savoir être heureux de ce qu’on a, à savoir :

– Passez du temps avec les gens que vous aimez

– Profiter de l’instant présent

– Vivez vos passions au lieu de consommer le prêt à penser servi par les médias

2. Savoir être prudent et anticiper

Il faut donc apprendre deux choses. La première : savoir être prudent. J’ai appris quelque chose dans la vie : les accidents sont le concours de circonstances où les facteurs négatifs se cumulent.

Lorsque je me suis endormi au volant en rentrant de discothèque il y a 5 ans et suis rentré dans un terre plein central (la route tournait, je n’ai pas tourné), mon moteur était défoncé mais moi je n’ai rien eu. Chance ? Sans doute.  Mais j’étais en dessous du seuil de 0,5g d’alcool dans le sang, et roulait très prudemment (sans doute 30 ou 40 km/h). Cela m’a peut-être sauvé la vie.

Savoir anticiper permet d’éviter bien des maladies ou des accidents :

– Par exemple, 80% des crises cardiaques sont évitables, si vous ne fumez pas, m     angez équilibré et faites de l’exercice physique.

On ne peut donc pas supprimer le risque, mais  le limiter

– Vous ne pouvez pas savoir comment évoluera l’économie française et savoir si vous ne serez pas licencié tôt ou tard

Vous pouvez toutefois aider vos amis, réseauter, épargner ou apprendre de nouvelles compétences. Si un jour, la situation va mal, vous aurez toujours des branches sur lesquelles vous raccrocher.

– Un autre exemple : Je compte visiter le Cambodge avec un ami cet été. Je lisais un passage sur les roadtrip en moto, où le Lonely indique d’être très prudent.

Imaginons que vous roulez seul en moto. Vous tombez en panne. La situation peut devenir extrêmement critique si vous n’avez ni eau, ni essence, ni téléphone portable qui fonctionne et que vous devez marcher sous 40°C. Attaques possible, soleil qui tape, cela peut très mal finir, vous pouvez même mourir pour cela ou finir dans un coma avancé.

Ce n’est pas la panne qui est le problème ici, mais une succession de facteurs négatifs :

– Manque d’entretien de la moto

– Manque de chance

– Manque de prévoyance (ne pas prévoir les problèmes potentiels)

– Être seul

– Ne pas avoir d’eau sur soi

– Téléphone portable qui ne marche pas où dont la batterie est morte

La même panne de moto n’aura aucune conséquence si vous roulez avec un ou plusieurs amis, ou si vous avez 5 ou 10 litres d’eau en stock « au cas où », ou si vous avez pris la peine de bien charger à 100% votre téléphone portable et d’indiquer le numéro de secours dans vos contacts au cas où…

3. Voir le côté verre rempli que le verre vide

L’autre chose important à savoir, c’est d’apprendre à voir le côté verre plein que verre vide. A titre personnel :

– Je suis en bonne santé

Adolescent, j’ai déjà eu plusieurs fractures de bras, et je me rappelle encore la joie lorsqu’on m’avait déplâtré. La joie d’être libre de bouger à nouveau… On oublie souvent que la santé est important, sauf quand on est malade, mais c’est bien trop tard… Prenez soin de votre santé quand tout va bien…

– Je voyage régulièrement

Cet article m’a rappelé que même parmi les cadres supérieurs, seuls 71% partent en vacances dans l’année, et seuls 43% partent plusieurs fois en vacances. J’ai la chance de faire partir de cette catégorie restreinte de grands voyageurs. Cet article indique aussi que les 10% des plus grands voyageurs prennent l’avion en moyenne 1,3 fois par an.

En 2011 et en 2012, j’ai effectué en moyenne 5 voyages par an en avion. Soit 10,5 voyages par an incluant les voyages hors avion, effectué en train ou en bus…

Je ne suis pas riche

Je ne suis pas riche. Une fois mon emprunt étudiant remboursé, il me reste pas grand-chose et certains moi peuvent être extrêmement tendus financièrement parlant. Mais j’adore la liberté de mon travail. Cela me rend heureux. Je dépense tres peu par ailleurs – pas de voiture, pas d’emprunt immobilier, pas de facture de chauffage, pas d’abonnement de téléphone portable, pas de PEL, pas d’assurance automobile, ce qui me permet souvent d’épargner et de voyager, mais à l’économique – dortoir en auberge de jeunesse, nourriture de rue… Je pourrai voir le côté précaire de ma situation, mais ce mode de vie me rend heureux.  Tant que vous avez de quoi vous loger, manger, la santé et des gens que vous aimez, c’est l’essentiel non ?

4. Aider les autres

Je pense que le vrai secret du bonheur, c’est de savoir aider les autres. Parfois quand je réfléchis aux emplois que je crée en consommant (vendeurs de rue, femme de ménage, motos taxis, vendeur de jus de canne à sucre…) ou dans le cadre de mon entreprise (rédactrice d’article, graphiste…) cela me fait plaisir.

– Donner le billet (il n’y a pas de pièces au Vietnam) a des SDF, cela fait plaisir. Le plaisir d’aider les autres. Je pense qu’il est là le secret du bonheur : se rendre utile auprès du plus grand nombre

J’ai dit hier à ma copine « si tu deviens riche, promets moi d’investir une partie de ton temps et de ton argent à une cause qui te soit chère »

A titre personnel, pour cette raison, je compte parrainer le frère du petit Wasan à l’Orpheliant de Pattaya ainsi qu’un deuxième enfant, et donne de l’argent à des associations qui répondent à mes convictions : écologie (compensation du co2, greenpeace), la Croix Rouge… J’écris des livres et des blogs pour aider les gens à moins polluer et à devenir plus riche et plus heureux et espère que la croissance de mon entreprise contribue au bonheur et au progrès 😉

Synthèse

Ne cherchez pas le bonheur, il est déjà en vous. Pour être heureux, oubliez les iPoires, la belle maison, et tout le reste.  Apprenez juste à changer votre regard, pour voir le verre plutôt rempli que vide

Comme le dit la citation de Fight Club « The things you own end up owning you ». Ne laissez pas les choses vous posséder, en vous obligeant par exemple de rester vivre à un endroit ou de beaucoup travailler pour financer votre mode de vie. « Less is More » disait Ludwig Mies van der Rohe, « Choisir c’est renoncer » disait André Gide.  Pour être heureux, concentrez vous sur l’essentiel et oubliez le superflu, pour gagner le vrai bonheur: être libre, aimer et être aimé.

Enfin, vivez intensément l’instant présent, et aides les autres. Chacun est libre de son destin, mais tout le monde n’a pas eu la chance de naître au bon endroit ou au bon moment. Tout le monde ne part pas à égalité, donc n’hésitez pas à aider les gens (pas forcément en argent, mais aussi en temps, en attention) afin de rendre le monde meilleur pour les autres  comme pour vous

Cet article est désormais terminé, qu’en pensez-vous ?

6 réponses

  1. Frédy@loi d'attraction
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    Salut Martin,

    Tu résumes bien l’importance de commencer par apprécier ce qu’on a déjà.

    La plupart des gens se plaignent alors que pour beaucoup d’autres dans le monde ils ont une vie fantastique.

    Cela fait longtemps que je n’étais pas revenu sur ton blog, mais je vois qu’il a bien évolué et que tu gardes l’esprit positif comme toujours 😉

    Et puisque tu te débrouilles si bien, je pense acheter ton guide sur le blogging bientôt.

    A très bientôt,
    Frédy

    PS : J’ai la même image sur mon dernier article, mais c’est pas fait exprès 😉

  2. martin
    |

    Bonjour Frédy

    En effet, chacun voit midi à sa porte… Je n’ai pas encore de guide sur le bloguing mais une formation sur le sujet, si cela t’intéresse tiens moi informé. Et pas de soucis pour ton article 🙂

    Sinon j’ai quelques livres pratiques pour faire des économies et gagner plus au quotidien. Si ca t’intéresse tiens moi informé. Le livre est vendu 27 euros, quant au livre décliné au pouvoir d’achat des étudiants, je ne le vends que 10 euros car je sais que les étudiants ont pas beaucoup de sous.

    A bientôt

    Martin

  3. Sébastien
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    Je ne peux qu’être d’accord avec cet article Martin : même si ces accidents sont dommages, ils sont là aussi pour aider les autres à prendre conscience de la chance qu’ils ont. C’est ce que je pense en tout cas.

    Être confronté au malheur permet de mieux se rendre compte du bonheur.

  4. Christine
    |

    Je te rejoins complètement sur cette vision des choses, Martin.

    J’ai eu une longue période où je vivais matériellement assez bien, jusqu’à me rendre compte que cela ne me rendait pas particulièrement heureuse. Et j’ai simplifié, simplifié encore, aujourd’hui ce que je « possède » tient dans quelques cartons (et ça tombe bien, parce que je déménage souvent).

    Au fur et à mesure que j’avance dans les années, je me suis rendue compte que le vrai bonheur, le vrai cadeau pour moi, c’est
    – d’être en bonne santé (avoir tout ce qu’il faut là où il faut et en bon état de marche),
    – d’avoir des parents aimants
    – qui ont fait de leur mieux pour me donner une éducation correcte (c’est une évidence pour une fille en Occident, mais pas forcément ailleurs)
    – ce qui me permet de m’adapter et de faire mon chemin.

  5. DavidB_iRiche.com
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    Et bin, charmante excursion…
    C’est vrai qu’il faut parfois arrêter de se regarder le nombril pour se rendre compte qu’il y a plus malheureux que nous sur terre, parfois j’ai honte d’être français.
    Juste une remarque : le jour où l’on enseignera à l’école les rudiments du secourisme, des centaines de gens survivront au lieu de mourir bêtement.
    On met en place des défibrillateurs dans les lieux publics mais la majorité des gens ne savent pas pratiquer les gestes élémentaires qui peuvent sauver une vie ou au moins la maintenir avant le relai des professionnels.

  6. martin
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    Cela fait bizarre de voir cela mais aide à relativiser. Pour ton second point, tu as raison. En 2005, j’avais appris les bases du secourisme (et payé pour cela de ma poche, alors que cela devrait être gratuit et obligatoire) mais ai oublié les gestes entre temps, donc je ne savais pas trop quoi faire, car faire un mauvais massage cardiaque peut être très dangereux par exemple.

    Pour le reste tu as raison. Cela coûterait beaucoup moins cher et serait beaucoup plus efficace de miser sur la prévention (quoi faire? Comment repérer les signes précurseurs) que sur les défibrillateurs (mais s’ils sont sans doute utiles). Mon « aventure » m’a fait penser à ce qui s’est passé à Koh Lanta: peut-être que les docteurs ne pouvaient réellement rien faire…

    A titre perso, quand j’ai aidé le pauvre touriste en détresse dans le tunnel, je me suis senti mal et ruisselant de sueur en l’espace de 2 minutes. Je me suis rappelé qu’avant d’aider les autres il faut s’aider soi même. J’ai donc demandé de l’eau et respiré calmement pour me calmer, car j’aurai aussi pu tomber dans les pommes en quelques minutes… Il faut s’imaginer un tunnel de 1 metre de haut et 40 centimètres de large par 40°C…

    Même sans cela, un jour je me suis senti mal en l’espace de 5 minutes en revenant du marché (manque d’eau/manque de sucre/chaleur/soleil). Bref, ce qui lui est arrivé peut arriver à tout le monde, un mauvais concours de circonstance sans doute 🙁