Les 4 réflexes quotidiens qui limitent l’apparition de la réussite personnelle

Jean-Baptiste Marsille, le créateur de Psycho Actus est un bloggueur spécialisé dans les relations humaines et la psychologie. Il se passionne dans le conseil et l’étude des mécanismes sociaux. Enthousiaste, sympathique et disponible, il se fixe comme objectif prioritaire la définition de votre bonheur. Une question subsiste alors : voulez-vous être heureux ?

Jean Baptiste Marsille

Le bonheur, l’épanouissement personnel, la réussite… voila des concepts que chacun définit de manière individuelle mais qui, quoi qu’il arrive, restent difficiles à atteindre.

L’Homme étant ce que j’appelle une « éponge sociale » (il incorpore les valeurs et les mythes diffusés par son environnement, avant de les adapter à sa propre psychologie), il se limite dans sa capacité à changer de vie et à rencontrer le succès dans ses différentes entreprises.

Il importe donc de s’intéresser à ces obstacles, ces épreuves qui nous éloignent du notre objectif principal. Le paradoxe de l’individu, c’est que les freins à l’accomplissement de ses projets sont bien souvent issus de son propre comportement et de sa vision de l’évolution personnelle.

Voici donc pour vous, mis en valeur, les principaux réflexes quotidiens qui limitent l’apparition de la réussite personnelle.

1. Nous nous enfermons dans un monde de pensées destructrices

Notre système de pensée gouverne nos actions et dicte nos comportements. Nos ressentis sont ainsi analysés, décortiqués, pour finalement se traduire dans les faits par un état d’esprit donné. Tristesse, joie, excitation, calme… sont d’abord formulés dans notre imaginaire avant d’avoir un impact sur notre vision du monde et notre humeur quotidienne.

Mais que sont nos pensées, si ce n’est des suggestions inconscientes qui découlent de notre environnement ? Après tout, elles évoluent, se transforment et se répercutent sur notre psychologie au fil des interactions et des évènements auxquels nous sommes confrontés.

Il semblerait alors que pour atteindre l’efficacité et matérialiser les bénéfices découlant de nos objectifs, nous ne puissions pas uniquement nous fier à nos impressions, car ces dernières ne sont pas neutres.

L’objectivité, qualité si difficile à entretenir doit venir s’immiscer dans notre réflexion, afin de dédramatiser nos émotions et d’en saisir la réalité, le sens.

2. La confiance en soi, le moteur des rêves

Nos doutes quant à notre potentiel naissent bien souvent d’un manque de confiance et d’estime personnelle. Nous nous leurrons, en nous disant que nos rêves sont inatteignables, qu’il nous faudrait être quelqu’un d’autre, de plus accompli ou avec une personnalité différente, pour les réaliser.

La réalité, c’est que l’obstacle le plus important qui nous sépare de l’accomplissement de nos objectifs, quels qu’ils soient, c’est d’abord et avant tout nous même.

De notre faible confiance en nous découle un manque de motivation et une remise en question perpétuelle de notre capacité à matérialiser les fruits de nos efforts. Le pouvoir de la psychologie est encore trop souvent ignoré, occulté. L’aptitude à prendre des risques repose sur notre seule volonté à challenger notre ego.

3. L’attention portée aux jugements extérieurs

Se comparer aux autres membres de son environnement, accorder trop de poids à la critique, systématiquement prendre en considération le regard d’autrui pour avancer… voilà une autre caractéristique de l’être humain qui l’empêche de se développer et de s’épanouir.

Dites-vous bien que vous ne pourrez jamais contrôler totalement l’image que votre entourage se fait de vous. De plus, chaque opinion, idée ou avis est influencé, construit selon des valeurs déterminées et l’expérience personnelle de son auteur.

Pourquoi y accorder tant de légitimité ?

La recherche de l’approbation collective est un obstacle, un frein à l’évolution personnelle. Toute critique gratuite qui vous est adressée reflète les doutes et les peurs inconscientes des personnes qui les formulent.

4. La peur du risque

L’inconnu, le défi, le dépassement de soi, sont des notions qui font peur. Tout le monde dit vouloir changer de vie, améliorer son quotidien, gagner plus d’argent ou développer son cercle social, mais bien peu d’individus se risquent dans les faits à prendre leurs responsabilités et à enclencher une marche en avant.

La peur de l’échec, stigmatisée par notre système scolaire et professionnel y est pour beaucoup. Nous ne parlons que très rarement en termes d’efforts déployés, mais nous sommes toujours prompts à analyser les résultats et les retombées d’une prise de risque.

Pourtant, la satisfaction ressentie lors du challenge, la volonté affichée de vouloir sortir de sa zone de confort devraient pouvoir vous rassurer quant à votre capacité effective à vous lancer à l’assaut des projets les plus faramineux : c’est en effet un facteur essentiel pour construire une psychologie proactive et dynamique, basée sur le désir d’aller de l’avant.

La réussite, qu’elle soit professionnelle, sociale ou personnelle, ne vous sera pas servie sur un plateau d’argent. Vous devez vous battre pour démontrer votre potentiel et stimuler votre psychologie.

Faire fi des jugements extérieurs, oser sortir de sa zone de confort, remettre en cause les mythes de son environnement et s’accorder la confiance que l’on mérite sont les piliers d’une vie épanouie et riche en émotions.

N’écoutez pas cette petite voix qui vous dit que vous n’êtes pas à la hauteur. Tout rêve, projet, ou objectif est réalisable, à condition de s’en donner les moyens !

9 réponses

  1. Nadege
    |

    Je me dis souvent que si on n’a pas confiance en soi et si on ne croit pas en soi, personne d’autre va leur faire pour toi ! J’estime que si tu ne crois pas en toi c’est déjà perdu d’avance, ca aide à se motiver !

  2. Julien
    |

    Oui beaucoup de choses sont réalisables si on s’en donne les moyens. J’en ai réaliser quelqu’unes. Comme créer un blog avec une bonne audience, ainsi que écrire un livre.

    Alors que cela me sembler impensable il y a de ça encore 1 an.

    Ensuite nous ne regardons plus les autres de la même manière. Ceux qui n’osent pas. On auraient juste envie de leur dire, mais fonce, arrête d’attendre quelque chose!

    • Oui tout à fait, je suis dans la même situation. Cependant le regard sur les autres est à relativiser. Tout le monde ne se bat pas avec les mêmes armes et n’affronte pas les mêmes difficultés… Nous pouvons aider en partageant nos expériences mais un excès de zèle peut être dangereux, en ce que nous nous déconnectons alors de la réalité du plus grand nombre des lecteurs. 🙂

      • martin
        |

        Je te conseille de lire le livre « les dieux voyagent toujours incognito », un très bon livre tu verras 🙂

  3. martin
    |

    @Nadège: En effet 🙂

    @Julien: Qu’est-ce qui t’a poussé à l’action? Comment tu as réussi à retrouver confiance en toi? sinon tu as raison: il ne faut pas attendre le bon moment, ce n’est qu’un moyen de se rassurer pour sa procrastination. Just do it comme le dit un célèbre marque de chaussures. A bientôt 🙂

    • Julien
      |

      @Martin

      Ce qui m’a décidé à essayer des choses un peu ambitieuse c’est que j’étais conducteur de bus avant, et je ne me voyais pas passer 30 ans de ma vie à juste rouler.

      Donc j’ai quitté mon travail, et je me suis lancé pour réaliser ce dont j’avais secrètement envie. Quand on fait l’effort d’apprendre, et de s’adapter, on se surprend soi-même.

      La page à propos de mon blog raconte ça mieux que ce commentaire.

      A bientôt

  4. martin
    |

    OK je vois. Mais quel est l’évènement qui t’a servi d’électrochoc et t’a poussé à l’action?

    A bientôt 🙂

  5. martin
    |

    @Vincent: Je pense qu’il faut accepter des normes sociales en tant que background sans être victime des normes sociales. Par exemple, je ne sors pas de chez moi nu ou avec une jupe, la norme sociale veut que ce n’est pas acceptable. Par contre, je sors régulièrement en boîte de nuit en basket jaune fluo ce qui n’est pas une norme acceptée mais tout le reste de mes habits convient à la norme sociale (jean, chemise ou t-shirt noir…)

    ici, l’image est assez simple: je montre que je suis tellement confiant en moi que j’accepte de venir avec des baskets jaune fluo en boîte… Parfois je venais aussi en short en boîte de nuit quand 99% des gens venaient en pantalon ou en chemise. Pas un short de beauf mas un short classe. Bilan: je n’avais aucun problème à danser avec quelques jolies filles, c’était très facile. Se différencier sans trop se faire remarquer…

    A bientôt 🙂

    Martin