Bonjour à toutes et à tous. Je souhaite aujourd’hui partager avec vous mes réflexions concernant le business et sur comment réussir en affaires. Dans un premier temps, je vous détaillerai selon moi les 3 types d’entreprises qui existent. Dans un second temps, je vous expliquerai pourquoi il faut absolument disposer d’un avantage comparatif pour pouvoir générer un bénéfice élevé et soutenable dans le temps et je finirai cet article en vous expliquant comment prospérer et pérenniser votre entreprise sur le long terme:
3 types d’entreprises
Dans le monde des affaires, je pense qu’il existe 3 types d’entreprises :
1) Les gros business
Par « Gros Business », j’entend par là les entreprises dont le ticket d’entrée est élevé (fort investissement initial) ou qui demandent un gros apport divers (technologie, puissance de marque). Par exemple, il est impensable pour moi de créer une entreprise de fabrication de voitures ou d’avions, ou de me lancer dans l’industrie chimique par exemple.
2) Les business à la demande garantie
Par Business à la « demande garantie », j’entends par là toutes les petites entreprises dont la clientèle est avant tout constituée d’une clientèle de proximité. Ce genre de business est souvent atemporel, et à faible effet de levier. Voici quelques exemples de business à la demande garantie :
– Fleuriste
– Garagiste
– Restaurant de quartier
– Supérette de proximité
– Infirmier indépendant
– Etudiant donnant des cours particuliers
Ne vous méprenez pas. Même dans ce genre de business, il vous faut des talents d’entrepreneur et de manager. Mais disons que si vous faites une étude de marché un minimum sérieuse et un bon travail, votre entreprise devrait bien marcher car la demande est constante. Les gens ont besoin de se soigner, de manger, de s’éduquer… donc si vous répondez à un besoin, vous ne devriez pas avoir grand mal à trouver des clients.
Par atemporel, j’entends par là que ce genre de business existera toujours. Certes les innovations technologiques (merci Schumpeter) font qu’un type d’entreprise peut couler, mais globalement, si vous savez évoluer et faire une veille concurrentielle, cela doit faire l’affaire. Certes, 99% des maréchaux ferrant ont fait faillite lorsque l’automobile est apparue, mais ils ont pu se reconvertir mécanicien. Le jour où la voiture disparaîtra, un autre besoin apparaitra et ainsi de suite.
Ce genre de business est assez « simple » (il m’est bien plus simple de trouver un élève pour donner des cours particuliers que vendre des livres numériques par exemple) mais le problème réside dans l’absence d’effet levier.
Vos revenus sont limités, soit par votre temps, soit par votre clientèle potentielle, souvent réduite
3) Les autres business
Pat « autres business », j’entends tout simplement… les autres business. C’est souvent dans cette troisième catégorie que se lancent les entrepreneurs en herbe. Comme moi ou de nombreux amis par moi. Les principales caractéristiques de cette troisième catégorie d’entreprise sont les suivantes :
– Un ticket souvent faible (on commence souvent un business de catégorie III à la maison)
– Un effet de levier important (comme les business de catégorie I)
Evidemment, comme pour tout, il y a des avantages mais aussi des inconvénients :
– Une forte intensité concurrentielle
– Un business model laborieux à mettre en place
Prenons deux exemples :
1) Le bloguing
Imagineons que vous souhaitiez développer un business autour de votre blog autour d’articles sponsorisés, de vente de produits numériques… Voici les avantages et inconvénients d’une telle démarche
a. Un ticket d’entrée faible
Monter un blog peut être extrêmement bon marché. Un lancement de blog me coûte généralement environ 100 euros : 30 euros pour l’hébergement + nom de domaine, souvent moins (1&1 fait souvent des promotions), 20 euros pour le template graphique et 50 euros de dépenses divers.
On peut dépenser plus (agence de création web, formation au bloguing), mais la dépense initiale n’excède que rarement quelques milliers d’euros. Bien moins que dans un commerce de proximité (ouvrir un Mc Do par exemple implique de disposer entre 500 et 1000K€ de cash)
b. Un effet de levier important
Un blog a un effet levier important, grâce à Internet. Une bonne idée, une bonne exécution, un bon marketing et un bon business model peut vous rendre riche. Cf Mark Zuckerberg qui d’un simple petit réseau social est devenu milliardaire. Sans en arriver jusque là, de nombreux blogueurs gagnent des revenus dont l’ordre de grandeur est de 10 000 à 20 000 euros par mois, tous les mois.
c. Une forte intensité concurrentielle
Parmi les centaines de millions de sites Internet dans le monde (quelques centaines dans votre niche dirons nous) il vous faudra vous battre à coup de contenu génial à buzz, de référencement, de webdesign et de créativité pour développer votre branding et sortir de la masse.
d. Un business model laborieux à mettre en place
Si vous ouvrez un stand de limonade ou un stand de vente de glace dans un parc en plein été, vos ventes seront assez faciles… Si vous vendez des formations, livre ou articles sponsorisés, ce sera bien plus dur à mettre en place. Fondamentalement, dans le premier cas, vous répondez à un besoin existant et manifesté. Dans le second cas, quand vous lancez votre boîte, personne n’a besoin de vous. A vous de suivre les étapes suivantes :
– Vous rendre indispensable auprès d’une demande solvable
– Leur faire savoir (youhou, j’existe)
– Créer un sentiment de confiance dans votre honnêteté et la valeur de votre offre
On pourrait multiplier les exemples, mais l’idée est là. Que vous montiez une boîte de conseil, des produits minceur, un blog, vous pouvez vous lancer avec 3 bouts de ficelle, mais pour percer, ce sera une autre paire de manche.
II. Développez votre valeur ajoutée
Maintenant que vous savez où vous vous positionnez, vous pouvez aisément faire votre petite étude SWOT et PESTLE, enfin c’est du grand baratin pour dire de vous positionner et de voir vos forces, faiblesses et positionnement dans un environnement économique compétitif.
L’idée ici sera de vous demander quelle est votre valeur ajoutée. Pour faire assez simple, pour avoir un business rentable, il faut générer… des profits. Donc que, structurellement, vos revenus soient nettement supérieurs à vos dépenses. Pour cela, il vous faudra :
– Créer une valeur ajoutée très importante pour vos clients
Par exemple, je peux vendre mon livre « Améliorez votre pouvoir d’achat et faites vous plaisir » 27 euros car il rapportera au moins 10 voire 100 fois son prix aux lecteurs qui le liront.
Mais ce n’est pas suffisant. Dans l’industrie, le profit va TOUJOURS à celui qui a le rapport de force en sa faveur :
– Métiers réglementés (Notaires, chauffeur de taxi, médecins…)
– Monopoles (Microsoft…)
– Celui qui détient l’argent (Banques…)
– Celui qui est le plus proche du client (Grande Distribution…)
– Celui qui a une image de marque incontournable (Coca-Cola, Apple…)
Etude de cas : l’industrie du jeu vidéo
Par exemple, je lisais il y a quelques jours un débat passionnant (ici http://www.pcinpact.com/news/74333-interview-magasin-independant-jeux-video-sexprime-sur-marche.htm?vc=1&_page=5#top_commentaire) sur GAME, une entreprise de vente de jeu vidéo qui est aujourd’hui en redressement judiciaire. Pour vous résumer de façon simple le débat :
Le secteur du jeu vidéo est un secteur en plein essor, et les ventes se faisaient beaucoup dans des magasins spécialisés. Cependant, de nombreux nuages se profilent à l’horizon, notamment :
– L’essor des jeux gratuits de type freemium ou les jeux bon marché (jeux pour smartphones ou sur facebook) qui concurrencent les jeux traditionnels
– L’essor de la dématérialisation par les principaux éditeurs de jeux, dans le but de diminuer les coûts (plus de distribution…) et d’éliminer le marché du jeu d’occasion pour augmenter leurs marges
– La grande distribution, dont la puissance de volume fait qu’ils proposent des prix hypercompétitifs sur les jeux vidéos
– Des marges très faibles, de l’ordre de 5 à 10€ sur un jeu vendu 70€ en magasin
Bref, l’environnement a changé, et un magasin de jeu vidéo n’a plus de raison d’être. Ce n’est qu’une question de moyen. Soit il évolue (retro-gaming, location de jeux, goodies, atteindre la masse critique) soit il meurt. Telle est la dure loi des affaires
Résumons
Il existe 3 types de business : les gros business (catégorie I), les petits business dans des secteurs peu concurrentiels mais au potentiel limité (catégorie II) et tous les autres (catégorie III) où vous vous situez sans doute.
Connais toi toi-même disait Socrate. Connaissez votre business et étudiez le secteur pour définir quelle est votre valeur ajoutée et ce qui justifie votre raison d’être. A savoir qu’il vous faut, pour pouvoir générer des bénéfices, disposer d’avantages comparatifs.
Par exemple dans mon cas (blogueur voyageur) les facteurs qui me permettent de vivre de mon activité et de générer des profits sont les suivants :
– J’ai une vitesse de frappe importante, d’environ 6 à 8 caractères par seconde (1 à 1,5 mots pr minute). Ce n’est pas exceptionnel, mais plutôt pas mal
– J’ai une gestion low-cost : je vis en Chine (pays à bas coût), je travaille depuis chez moi (pas de bureau à payer), des charges faibles (un blog ne coûte pas très cher, faibles charges sociales à payer, pas d’employé en CDI…)
– J’ai une expérience de longue date : nombreux blogs, réseau d’amis, portefeuille clients
Dans les affaires, demandez-vous ce qui fait votre valeur ajoutée, ce qui justifie le fait que vous soyez rémunéré pour ce que vous faites, au-delà du minimum vital pour vivre. Un produit qui répond au besoin de vos clients, un certain rapport de force…
III. Prospérer sur le long-terme
Vous savez quel genre d’entreprise vous avez et quelle est votre valeur ajoutée, votre avantages qui vous différencie de vos concurrents. C’est très bien, mais sachez que même des entreprises très performantes ne sont pas à l’abri de mal finir. Voici quelques exemples :
– Parmi les boîtes côtés au Dow Jones (bourse de New York) lors de son inauguration, toutes (sauf General Electrics) ont fait faillite
– Kodak a mal géré l’arrivée du numérique. Faillite
– Sega était leader avec Nintendo dans les jeux vidéo il y a 20 ans. Plus maintenant.
– Nokia était leader des téléphones. Il n’a pas su gérer l’arrivée de l’iPhone
S’adapter aux évolutions technologiques
Comme le dit Darwin, ce ne sont pas les animaux les plus intelligents qui survivent mais ceux qui savent le mieux s’adapter. Dans l’entreprise, c’est pareil. Les évolutions technologiques sont ineluctables. S’en plaindre est vain, mieux vaut savoir rebondir sur les opportunités que de subir le changement à vos dépens.
Sachez évoluer en profitant des technologies à votre profit. Comme le dit JM Demarco dans The Millionaire Fastlane (vous pouvez lire son résumé ici), il existe 5 grands systèmes pour s’enrichir :
1) Les systèmes de location
2) Les systèmes de logiciels ou de programmation
3) Les systèmes d’information (Internet, les blogs…)
4) L’affiliation
5) Les systèmes de ressources humaines
Internet, un accélérateur de richesse incroyable
Internet a révolutionné l’économie. Internet a généré 1/3 de la croissance économique aux USA ces 20 dernières années et a permis à de nombreux business de se développer mais à aussi coulé de nombreux autres.
Comme le dit JM Demarco toujours, il y a 2 moyens d’être riche :
– Développer votre amplitude (le nombre d’unités vendues)
– Développez votre magnitude (le prix vendu)
Internet a permis de générer une richesse extraordinaire pour la simple et bonne raison qu’avec Internet, l’amplitude de votre business n’a plus de limite. Quand un magasin a une clientèle limitée, avoir un site ou un blog vous donne comme magnitude… le monde entier.
Après Internet, d’autres technologies d’une ampleur similaire arriveront sans aucun doute. Je lisais un article dans rue89 sur les imprimantes 3D. Cette technologie pourrait amener des changements fondamentaux dans l’économie et redistribuer complètement les cartes.
A vous de savoir profiter des changements à votre profit plutôt que de subir le changement.
Conclusion
Pour prospérer en affaire, voici les étapes qui me semblent importantes :
– Se connaître (argent, temps disponible, réseau, compétences) pour savoir quel type d’entreprises monter
– Choisir un secteur d’activité de façon à avoir un rapport de force en votre faveur et pouvoir générer un bénéfice sur le long-terme
Truc : Même dans un secteur ultra-concurrentiel, il est possible de générer du profit, énormément de profit. Soit en trouvant une sous-niche où vous serez le leader. Soit en développant votre image de marque (cf Apple qui, en vendant moins de 10% des téléphones dans le monde, truste 2/3 des profits du secteur)
– Définir votre valeur ajoutée
– Allez de l’avant (la vie c’est comme un vélo). Pour ne pas couler, votre entreprise doit rester dans une dynamique d’innovation, de remise en cause, de croissance et de diversification.
– Utilisez les leviers à votre disposition (Internet par exemple) pour prospérer
Cet article est désormais terminé. Qu’en pensez-vous ? Quelle est votre vision des affaires ?
9 réponses
Julien d'investir dans l'immobilier
SAlut Martin,
Voilà une façon intéressante de voir le business. La catégorie la plus dure et dangereuse reste la seconde catégorie business où malgré que la demande soit stable, l’offre est très concurrentielle.
Tu prêches un peu pour ta paroisse, cad le bloguing, mais c’est normal car il y a un gros potentiel de business derrière.
julien
martin
Bonjour Julien
Cet article est un réflexion d’une longue conversation business avec un ami. La seconde catégorie te semble la plus dangereuse? Effectivement, l’offre est très concurrentielle, par exemple les marges dans la grande distribution sont très faibles, mais la clientèle se trouve plus facilement.
Je pense que globalement, tout business a ses difficultés, au choix:
– Cat. I: Besoin d’un capital (matériel, financier, brevets..) important
– Cat. II: Besoin de maitriser la logistique sur le bout des doigts car la moindre erreur peut mener à la faillite
– Cat. III: Tres rentable potentiellement, mais difficulté à créer un produit, trouver une clientèle et un business model rentable
Evidemment, je prêche un peu pour ma paroisse, mais j’espère avoir la lucidité pour montrer que le bloguing n’est absolument par un eldorado comme je l’explique, mais un business comme un autre avec ses avantages et inconvénients.
Pour moi l’avantage du bloguing est l’indépendance géographique, le faible besoin de capital au départ et l’effet levier. L’inconvénient, c’est qu’il est très dur de faire son trou dans le bloguing, sans doue bien plus dur que dans beaucoup d’autres secteurs.
A bientôt 🙂
Julien d'investir dans les parkings
SAlut Martin,
Dans la catégorie 2, je pensais plus aux « petits » commerces comme les fleuristes, les restaurants, les bars…
En plus d’avoir un super produit, le service au client n’est pas à négliger.
Pour la grande distibution, j’y ai bossé quatre ans, je ne me fais pas de soucis pour eux !!
Pour ce qui est du blogging, effectivement, j’ai commencé il y a six mois et je vois que ce n’est pas l’eldorado. C’est du boulot, mais c’est super plaisant de faire de nouvelles rencontres, d’apprendre plein de nouvelles choses sur les blogs et sur le net et grâce aux lecteurs.
Je viens de terminer mon premier livre électronique. Il est chez le designer. On verra bien ce que cela va donner.
A bientôt.
Julien
Ps: j’ai reçu tes réponses à mes commentaires dans ma boite spam… Peut-être un petit soucis technique
fabrice
Le plus dur, je pense, dans tout business, c’est de durer et de s’adapter aux évolutions non?
Pierre-Antoine de Jeune et Actif
Salut Martin,
Sacré article que j’ai pu lire entres deux tâches au boulot 😉
Le blogging est un sacré business. Il faut néanmoins avoir du temps surtout au début pour se lancer sur de bonnes bases.
Et il faut se former au maximum car cela ne sert à rien de lancer un blog en tant que business si l’on utilise pas les derniers outils marketing, les dernières innovations…
Tu le résume bien avec les exemples que tu donnes, Nokia…
Keep going Martin 😉
Pierre-Antoine
Julien
Le catégorie I n’est pas si inaccessible que ça. C’est surtout une question de temps. Rome ne s’est pas construite en un jour tout comme les grandes entreprises n’ont pas commencé avec des milliards de CA.
Les entreprises Internet comme Google ou Facebook en sont les exemples typiques. Ça commence dans un garage ou une chambre d’étudiant (type III) et ça finit par conquérir la terre entière (type I).
Par contre les types II sont pour moi sans intérêts car l’effet de levier est trop faible. L’évolution est limitée par notre temps et la clientèle qui est surtout locale donc limitée. La seule solution serait de créer une franchise. De plus elles sont très dépendantes de l’état de l’économie locale.
martin
@Fabrice: En effet, d’où savoir s’adapter: avoir un plan B, essayer, évoluer, avoir une épargne de côté, se diversifier 🙂
@Pierre-Antoine: Merci 🙂 Je me suis fais plaisir niveau talle de l’article je pense. Effectivement, bloguer est chronophage, et implique de suivre les dernières actualités, mais les bonnes vieilles recettes marchent toujours. Je ne suis pas toujours le dernier gadget à la moe et ca ne m’empeche pas de vivre de mon activité. A bientôt 🙂
@Julien: Effectivement. Il y a 120/130 ans, « n’importe qui » pouvait se lancer dans l’aventure de l’automobile ou de l’aviation, car on était encore dans l’artisanat. Ou dans l’informatique il y a 50 ans. Maintenant ce n’est plus possible. Je m’imagine mal fabriquer une tablette informatique dans mon garage.
Un III peut devenir I je suis d’accord, mais il est difficile de commencer I directement je pense.
Quant aux II, l’effet de levier est faible, mais cela peut etre intéressant malgré tout. Tout le monde ne cherche pas à conquérir le monde et certains seront heureux d’avoir un revenu suffisant pour faire vivre leur famille avec leur commerce de proximité 🙂 Et tu as raison pour ton dernier point, la franchise permet de transformer un II en I, en développant un capital marque puissant (ex: Mc Do). A bientôt 🙂
Nadege
Article très intéressant Martin. Je pense que quand on développe un business ou en règle plus générale dans la vie, le principale qualité est l’adaptation et la réactivité (c’est ce qui a fait défaut à des marques comme Kodak ou Nokia).
Je suis aussi d’accord sur le fait que la franchise soit un des seuls effets de levier pour la catégorie II mais pas négligeable cependant.
martin
Merci Nadège.
Je pense que la réactivité est en effet importante, cf le succès de Samsung qui a suivi Apple rapidement. Quant à la franchise, c’est ce qui fait le succès de Mc Do par exemple: pas de capital à investir et des royalties des franchisés. le bon business model par excellence…