[Invité] Vos soucis d’argent ne sont qu’un symptôme. En voici la cause… et le remède.

Fin de mois difficiles ? Dettes écrasantes ? En découvert permanent ? Des imprévus à gérer on ne sait comment ? Si il y a bien un problème qui semble commun à beaucoup d’entre nous c’est bien le manque d’argent ! A ce sujet il y a cependant une chose cruciale que m’a enseigné mon parcours de minimaliste : l’argent est un résultat et non une cause. Ce n’est pas notre manque d’argent qui engendre nos problèmes, mais ce sont nos problèmes qui entretiennent notre manque d’argent. Et plus précisément, nos problèmes avec la notion même de valeur.

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Vous accordez-vous suffisamment d’estime ?

Avoir de l’argent est important, ne le nions pas. Nous en avons besoin pour remplir nos besoins essentiels. Néanmoins le plaisir que procure l’argent sera toujours une multiplication de la valeur que nous accordons aux domaines fondamentaux de notre existence :

– Un millionnaire sans ami véritable mène une vie qui ne vaut rien.

– Une amie sincère entourée d’êtres aimants ne sera jamais comblée si elle est n’a aucune estime d’elle-même.

– Un Conquérant fier et déterminé ne peut s’épanouir pleinement si il lui manque un minimum de santé.

La valeur d’une vie ne se mesure pas à l’un ou l’autre de ces domaines précis, mais à une multiplication de ceux-ci entre eux. Et si l’un de ces domaines est médiocre, le résultat de cette multiplication le sera tout autant !

L’argent se révèle alors un multiplicateur de la valeur personnelle que nous nous attribuons.

Valoriser est un acte peu commun car il implique une prise de risque. Valoriser c’est porter un jugement sur ce qui est important et ce qui ne l’est pas.

C’est faire des choix qui ouvriront des portes et en fermeront d’autres. C’est accepter de prendre l’entière responsabilité de notre vie et d’en assumer les conséquences. Valoriser, c’est apprendre à dominer ses craintes.

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Symptômes d’un problème plus profond

On sait que l’on patauge dans la dépression à ceci : absolument plus rien n’a de valeur.

De mon adolescence à mes jeunes années d’adulte, des années durant j’ai survécu, je ne sais trop comment, dans une vision du monde dominée par la futilité.

A quoi bon agir en quoi que ce soit si :
– 1) Je ne suis même pas certain que cet univers soit réel
– 2) De toute façon la mort et la non-existence m’attendent au moindre tournant


N’accordant aucune valeur ni à moi-même ni au monde matériel il n’était pas surprenant que je fus à l’époque :

– obèse et asthmatique

– oppressé, mélancolique et suicidaire

– puceau, frustré, renfermé et entouré d’individus tout aussi en souffrance

-et évidement : absolument pas préparé à gérer quelque valeur financière que ce soit

La vérité est très simple : j’avais beau avoir grandi physiquement j’étais resté un petit enfant effrayé par le monde…et par lui-même.

Enfant d’une civilisation encensant davantage le résultat que l’expérience du chemin parcouru, je ne voyais aucune finalité valable à la course que chacun semblait mener pour la survie et la reproduction.

Jusqu’à ce que je découvre, et accepte, l’unique raison à l’existence de toute chose :

Moi.

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Investir en soi-même

La véritable solution à la dépression personnelle, financière ou psychologique, consiste à s’accepter en tant que finalité ultime de toute chose.

En apprenant, et cela demande du temps, à vous accorder la première place, vous vous autorisez alors à lâcher prise sur tout ce qui auparavant avait pouvoir sur vous : le regard d’autrui, votre attachement à d’inutiles gadgets, la culpabilité de vos actions passées, etc.

En ne vous attachant qu’à l’essentiel, vous-même, vous invitez une fluidité nouvelle dans votre chemin de vie, et, puisque vous découvrez ce que signifie être heureux, vous réalisez que votre entourage goûte de plus en plus au bonheur à vos cotés.

Là ou certains ne font rien par désespoir, et là ou d’autres s’illusionnent dans de vains espoirs, vous commencez à agir dans l’inespoir.

Parce que vous êtes heureux d’être vous, dans cet espace-temps précis qui vous entoure, vous vous permettez de jouer à la réalité sans attendre de résultats.

– Vous faites du sport plus pour la simple et agréable sensation de s’être exercé que pour l’obsession de plaire à quiconque.

– Vous apprenez à méditer, davantage pour la sérénité immédiate d’avoir fait le vide que pour atteindre un quelconque état transcendantal.

– Vous approchez des tas de personnes séduisantes, juste parce que ça vous amuse et peu importe ce qu’il en adviendra.

– Et vous commencez à faire régulièrement vos comptes et tenir un budget, pour le simple plaisir immédiat de savoir que vous êtes maître de vous, et de vos finances.

Les résultats viendront. Mais ils ne vous obsèdent plus autant qu’avant.

Vous devenez alors, avec innocence et Rage de vivre, maître d’une qualité tant recherchée : l’authentique lâcher-prise

Quels autres investissements, pas forcément évidents au premier abord, recommanderiez-vous à qui veut reprendre en main son royaume financier ?

8 réponses

  1. Guillaume
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    Faut se répéter qu’on est le meilleur (méthode Cauet) 😉

  2. jeu de guerre
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    Point de vue très intéressant. C’est clair qu’il faut se replacer au centre des choses. Il y a valeur et valeur, chaque chose à la sienne mais très souvent on se trompe dans la manière de l’apprécier. Et de cette manière souvent on passe à côté des vraies choses importantes de la vie, la vie elle même.

  3. martin
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    @E.D: Tout à fait d’accord

    @Guillaume: C’est bon pour l’ego, après se contenter que de ça me semble un peu léger non?

    @Elo: 🙂

  4. Damien
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    @Guillaume : le meilleur ? Mais en quoi ?

    Perso je préférerais utiliser une affirmation « réaliste » genre « je m’améliore en (déclarer un point précis). » et SURTOUT AGIR pour affirmer cette suggestion. 😉

    Orgueil et fierté n’empêchent pas l’humilité non plus. Tout le monde, quelqu’il soit peut m’apprendre quelque chose. 🙂

  5. martin
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    @Damien: Connaissant Guillaume et mes notions de la méthode COUE (pas CAUET, il y a des limites quand même à ne pas franchir sur ce blog), il ne s’agit pas de faire son snob prétentieux, mais juste de se donner une dynamique positive et avoir la pêche en se disant qu’on est le meilleur. Comme aux USA ou les profs vont dire c’est bien, continue, car ils savent que ca stimule les elèves plutôt que de les casser 🙂

  6. Guillaume
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    Oui en effet c’est davantage pour se donner une dynamique positive pour la suite, se donner l’élan !
    D’autant plus qu’être le meilleur (y a toujours meilleur mais bon..)ne veut pas dire s’arrêter de bosser, en effet, il faut même rester dans une dynamique de challenger pour conserver sa place.

  7. martin
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    @Guillaume: Tu as raison, se dire qu’on est le meilleur ne signifie pas être prétentieux, mais entrer dans une logique positive type KAIZEN de progrès continu 🙂