Être heureux: mode d’emploi

Bonjour à toutes et à tous.  Comme vous le savez sans doute, une des thématiques abordées dans mon blog est la recherche du bonheur. Beaucoup de gens pensent que l’argent fait le bonheur. S’il y contribue – sans argent, difficile de vivre l’esprit détendu et de se faire des petits achats plaisir de temps en temps – il ne fait pas le bonheur. Le vrai bonheur en général – santé, amour, félicité – ne s’achète pas, l’argent est selon moi un simple vecteur qui facilite la vie.

Me concernant, je dirais que le bonheur est une sorte de combinaison de nombreux facteurs difficiles à décrire, mais incluant les choses suivantes :

–  Bonne nourriture :

J’adore bien manger, pour moi,  c’est un des plaisirs fondamental de la vie. La vie ne coûtant pas cher à Beijing (lire aussi: coût de la vie à Pékin), je mange les ¾ de mes repas en extérieur, au restaurant. Le prix : en général 2 à 3 euros par repas, comme un resto U ou un repas qu’on cuisine soi-même en France.

–  Santé :

La santé est importante. Pour avoir eu plusieurs fractures dont une qui m’a valu 3 jours à l’hôpital et quelques jours dans un lit (mauvaise chute en vélo à 60 km/h environ, en pleine descente), je sais ce que c’est que le plaisir de pouvoir bouger  et vivre en pétillant de santé.

–  Voyage :

Le voyage est quelque chose d’important pour moi, car je suis très curieux et j’aime découvrir le monde dans lequel je vis. Même quand je n’ai pas beaucoup d’argent, je voyage. Parfois en bus ou en auberge de jeunesse. Environ 25% de mes revenus partent dans le voyage, me permettant de voyager 1 fois tous les 2 à 3 mois, comme à Hong-Kong (en mars) ou à Xi’An (en mai dernier)

–  Business :

J’adore travailler. Pour moi, lancer des idées de business, travailler mes sites, trouver de nouveaux clients, c’est comme un jeu vidéo où j’essaie d’exploser le score, sauf qu’ici, le score, c’est mon chiffre d’affaires. Je m’ennuierai si je n’avais rien à faire. Pour autant, je reste modeste : mes dépenses globalement sont les mêmes que lorsque j’étais étudiant.

–  Amis :

Une vie riche vécue tout seul est pour moi quelque chose de sans intérêt. J’ai réussi à me faire un groupe d’amis à Beijing et aime aller les voir. Je discute aussi avec beaucoup de blogueurs. Passer du bon temps, parler affaires, faire des sorties entre amis, il n’y a que ça de vrai. C’est la même chose avec la famille soit dit-en passant.

–  Copine :

Comme vous le savez sans-doute (ou peut-être pas), j’ai une copine polonaise depuis 2 ans et demi maintenant. Ce n’est pas toujours facile au quotidien, car les femmes sont parfois chiantes et prises de tête pour pas grand chose à cause du manque de place au quotidien (on a une chambre en colocation pour deux, donc on manque parfois d’espace vital. Mais globalement, c’est que du bonheur de pouvoir partager ma vie au quotidien avec quelqu’un que j’aime.

De plus en plus de célibataires en France

Le problème, c’est qu’il est souvent difficile de trouver quelqu’un avec qui on aura les atomes crochus. Manque de temps avec le temps de travail effréné et le stress des grandes villes, individualisme grandissant, timidité avec la modification des rapports homme/femmes,  ou encore la difficulté de trouver quelqu’un de bien – un homme gentleman et à l’écoute de la femme ou encore une femme gentille et pas vénale – le nombre de célibataires ne cesse d’augmenter. Une simple recherche Google « nombre de célibataires en France » m’indique qu’il y aurait jusque 15 et 18 millions de célibataires en France.

Il est possible de vivre en couple tout en gardant son espace de liberté

Je ne sais pas pour vous, mais je trouve cela un peu dommage. Certes, il y a du bon dans la vie de célibataire.  Quand je vivais seul, personne ne se plaignait de mon capharnaüm ou de rentrer souvent tard de soirée. En couple, c’est différent. Pour autant, on peut tout de même garder sa part de « célibataire lifestyle » même en étant en couple. Même si je vis en couple, je vois régulièrement des amis « juste entre hommes » et part parfois en vacances avec des amis.

Trouver la bonne personne

Bref, avec ma copine, on fait des activités ensemble tout en gardant de l’espace. Pour moi, c’est un bon compromis. Après, il faut trouver une personne avec qui le courant passera. Certaines personnes sont à l’aise pour saisir toutes les opportunités qui s’offrent à eux – comme un ami qui a eu le courage d’embrasser une magnifique Russe dans une boîte alors que c’était moi qu’elle avait regardé en premier… – d’autres plus timides préfèrent les rencontres sur Internet.

Les rencontres sur Internet

Longtemps associées aux personnes vraiment timides, les sites de rencontre sur Internet deviennent de plus en plus populaires. Je connais moi-même deux personnes proches qui cherchent l’âme sœur sur Internet.

Certains critiqueront les rencontres sur Internet en disant qu’il ne s’agit que d’un supermarché où on choisit ses rencontrer selon des critères prédéfinis, cassant dès lors la magie de la rencontre impromptue. Mais cela est, à mon humble avis, faux.

A part une fois où une jeune femme m’a dragué et embrassé au bout de 2 minutes – dégoutant mon ami qui essayait de la draguer depuis quelques jours – en général, les rencontres sont conditionnées également – milieu social, lieu d’études…  Comme le dit l’adage populaire, « qui se ressemble s’assemble » sur Internet ou ailleurs.

Et surtout, Internet ne fais pas tout. Comme le dit un ami, quand j’envois 100 e-mails, peut-être 10 ou 20 femmes vont me répondre (elles reçoivent trop de messages en général), je vais avoir le feeling avec quelques unes. Et le plus important, c’est la rencontre réelle. Parfois, la magie opère, parfois le courant ne passe pas.

Conclusion

Pour être heureux dans la vie, je n’ai pas besoin d’avoir un grand logement – je partage une chambre de 10m² avec ma copine – ni une grosse voiture – j’ai une simple Mégane qui m’attend en France et me contente de métros et taxis à Beijing. Pour moi, le vrai bonheur, c’est d’être en bonne santé, pouvoir vivre ses passions (voyage, nourriture ou autre) et être bien entouré : ami, petite copine…

Si vous êtes timide, vous pouvez vous forcer à aller vers les autres, osez aller vers les autres – après tout, si vous rencontre quelqu’un, il ne va pas vous manger si vous lui demandez sur numéro de téléphone.

Pour les grands timides, vous pouvez vous tourner vers Internet. Forum de discussion pour trouver des gens ayant les même passions que vous ou sites de rencontres pour trouver l’âme sœur, Internet, malgré son côté impersonnel, permet malgré tout de faire de belles rencontres qui, si la magie opère, vous rendra davantage épanoui dans votre vie.

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3 réponses

  1. martin
    |

    Bonjour Entrepreneur Debutant

    Effectivement, tu as raison dans ta première affirmation, après un peu d’introspection,c’est toujours utile. Quant à Montesquieu, je plussoie: on réalise souvent ce qu’on a quand on ne l’a plus et que c’est trop tard… Exemple lors d’une fracture: le bonheur de pouvoir bouger librement est incommensurable 🙂

  2. DavidB_iRiche.com
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    Chacun trouve son bonheur selon ses propres références: certains dans la famille, les amis, d’autres le travail ou une passion…
    Mais c’est vrai que l’on n’a jamais eu autant de possibilité qu’actuellement de rencontrer des gens, quel que soit le but.

  3. Jos
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    Personnelement, je trouve mon bonheur dans la simplicité!

    Bien que je m’en suis éloigné ces dernières années, j’y reviens de plus en plus: limitation des biens matériels, mais limitation aussi dans le virtuel: limitation du nombre de sites suivis par exemple!

    Et profite bien des 10 m², car plus on a de la surfrace, plus on a tendance à la remplir!