Pour recevoir, il faut donner. Jean de la Fontaine l’a bien résumé dans sa fable « la cigale et la fourmi » : certains diront que la fourmi n’est pas cool de laisser la cigale dans la panade au moment même où elle en a le plus besoin, au plus froid de l’hiver, mais en même temps, la cigale l’a bien cherché, en n’en glandant pas une durant l’été… (ca m’aurait valu un 0/20 en commentaire de texte au lycée…) sans proposer de filer un coup de main à la fourmi, bossant péniblement…
Dans la vie, tout est pareil. N’attendez pas d’avoir quelque chose à demander à quelqu’un pour l’appeler, appelez vos amis ou connaissances juste pour prendre des nouvelles et leur demander s’ils n’ont besoin de rien. Cela est « gagnant/gagnant » : vous renforcez votre lien social et l’amitié que les gens ont pour vous (qui se rappelleront de vous le jour où vous aurez besoin d’eux)
Stop au blabla, trois exemples concrets
Donner aux blogueurs = 1 voyage en Thaïlande
En aidant des blogueurs à monétiser leurs blogs (ouverture d’une partie de mon carnet d’adresses, stratégie de monétisation), mes amis blogueurs m’ont été reconnaissant par la suite et m’ont également fait partager leur carnet d’adresse (ce qui m’a permis d’obtenir suffisamment de contrats publicitaires pour financer mon voyage en Thaïlande), mais aussi un partage de leur savoir-faire et de leur connaissance, en webmarketing, en communication… Bref, gagnant/gagnant
Discuter avec ma voisine
Non, petits coquins, il ne s’est rien passé avec ma voisine, si ce n’est qu’en arrivant chez moi, j’ai frappé à la porte des voisins pour discuter avec eux. Premier constat : une voisine me prête sa lampe halogène pour une semaine, une autre attend que j’arrive avec ma voiture pour quitter sa place de parking et m’assurer la place idéale (= 10 mètres à marcher jusque chez moi), l’idéal pour déménager.
Discuter avec mes collègues
En discutant avec des collègues et connaissances, on m’a communiqué un livret municipal résumant toutes les activités de la ville. Cela m’a permis de découvrir un club de danse où je me suis inscrit pour du rock et de la salsa. De même, en discutant avec des collègues, j’ai découvert des restos sympas avec qui on se tutoie généralement. En étant sympa et en allant à la découverte des autres, les gens sont sympas : 2 desserts offerts, 1 pizza et 1 kir offert dans 3 restos de la ville (2 japonais + 1 resto traditionnel). Non que j’ai voulu qu’on me donne cela, mais cela vous montre qu’en donnant aux autres, les autres donneront spontanément d’eux même.
Moralité : ne réclamez pas aux autres (cf mendicité), donnez-leur ce dont ils ont besoin
Une réponse
Martin
Coucou serial demenageuse
C’est triste comparé à d’autres pays ou cette culture est plus présente, c’est clair. D’un autre côté, comme ce comportement est rare, il est d’autant moins inaperçu et permet de sortir son épingle du jeu.
Un peu comme l’anglais: parler anglais n’est pas un avantage comparatif en hollande ou en flandre par exemple (tout le monde ou presque le parle) mais l’est en France (peu de gens parlent l’anglais). Du coup, tu sors plus facilement du lot avec cette compétence 🙂
Sinon selon toi penses tu que les gens ne font pas le premier pas par égoïsme? Par peur de l’autre?
A bientôt