Livre – La ferme des animaux

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Alors que j’étais en classe préparatoire, j’ai découvert George Orwell, et après avoir lu « 1984 », j’ai eu l’occasion de lire « la ferme des animaux ». Eric Arthur Blair, alias George Orwell, est un véritable Jean de la Fontaine des temps modernes. Au travers de son ouvrage, Orwell décrit une ferme traditionnelle et la vie de la ferme, où chaque personnage est une allégorie d’une classe sociale.

Lassés de l’exploitation de la ferme, les animaux (les prolétaires) font une révolution et chassent les fermiers (les gens au pouvoir: tsar de Russie…). Devenus libres, ils créent une communauté ou chacun doit s’investir pour sa communauté… Rapidement, les cochons prennent le pouvoir, et déclarent les fermiers comme étant leurs ennemis. Rapidement, les cochons instaurent une dictature sur la ferme, et commencent à s’attribuer de plus en plus de droits vis-à-vis des autres animaux, étant protégés par des molosses… Rapidement, les cochons prennent des postures humaines – alors qu’ils critiquaient les 2 pattes et l’alcool, ils se mettent à marcher à 2 pattes, boivent du whisky et dirigent au fouet les autres animaux.

Certains animaux, comme le cheval Malabar croient au système et se ruinent à la tâche… Mais lorsque Malabar est vieux et fatigué, les cochons disent aux autres animaux que pour le remercier de ses efforts, ils vont le faire soigner dans une clinique… alors qu’en réalité, ils le vendent à l’abattoir pour gagner de quoi s’acheter une caisse de whisky.

Chaque animal représente une catégorie de l’ancien régime communiste : le propriétaire de la ferme représente l’ancien tsar de Russie, Boule de Neige représente Staline, Napoléon Trosky, Malabar représente le stakhanovisme, tous ces russes ayant cru en l’utopie communiste et qui ont été abusés par le régime.

En clair, « La ferme des animaux », sous des apparences simplistes avec une histoire d’animaux, est un excellent ouvrage, distrayant, qui donnera un regard nouveau sur le régime communiste.

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3 réponses

  1. sam@chansons-paroles.com
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    On pourrait en dire encore plus sur ce livre qui a plus qu’une simple morale communiste à nous faire partager… les idéaux sont le plus souvent bâtis sur le mensonge de ceux qui les reprennent a leur compte et transforme le système initial en machine à leur service.

  2. fabrice
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    J’ai pas lu le livre mais vu le film.
    Et en effet, c’est une métaphore intéressante! Orwell est fort!

  3. martin
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    @sam: tout à fait. Mais pouvait il en etre autrement de la part d’un systeme qui demande a changer profondément la nature de l’homme?

    @ fabrice: tu as vu le film de 1954?