Introduction à la PNL

La programmation neuro-linguistique (PNL) est à l’esprit humain ce qu’est le processus de qualité à l’industrie. Ce concept vient de 2 chercheurs Américains, qui en étudiant les gens à succès, ont repéré une méthologie qui mène au succès, un état d’esprit qui mène au succès. La PNL repose sur les 4 points suivants:

1ere point : Notion de vision du monde

Chercher à améliorer sa réaction face à un évènement donné. On pourrait simplifier très rapidement le concept avec la notions du verbe à demi-rempli et à demi-vide. La réussite dépend de la vision du monde (Weltanschauung) que vous avez d’elle.

2) Vos ressources internes

Soyez capable d’optimiser votre capacité à donner le meilleur de vous-même.

3) Communication verbale et non verbale

La communication est très importante, surtout la communication non-verbale, qui peut représenter 90% du dialogue (body langage, rapidité de la parole…)

4) Réussite

La réussite n’est pas une ligne d’arrivée mais un processus constant d’amélioration (dynamique de croissance permanente) sur ce qui est orienté autour de nous, ce qui est important pour nous, à nos besoins. Les japonais résument ce terme par l’expression kaizen, l’amélioration constante par exemple de la qualité dans un processus de qualité.

Conclusion
La PNL vise à faire un travail de feedback et de faire le point ce qui est important pour nous, penser à l’avenir et intégrer les nouveaux de comportements de réussite pour s’améliorer, d’un point de vue développement personnel, communication…

18 réponses

  1. […] http://www.candix.fr nous dit deux mot de la programmation neuro-linguistique. Le développement personnel, je ne le dirais jamais assez, c’est du bon sens, du bon sens et encore du bon sens. C’est par ici. […]

  2. Nouveau Bienheureux
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    « La réussite n’est pas une d’arrivée mais un processus constant d’amélioration »

    Rien qu’avec ça déjà et pour la réflexion qu’inspire ce genre de citation, je dis super article 🙂

  3. DavidB_iRiche.com
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    Ouais… A prendre avec moult précautions: aucune base scientifique prouvée et souvent dérives sectaires…

  4. martin
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    @ Nouveau Bienheureux: Merci

    @ David: La limite est toujours délicate, mais du moment qu’on sait garder ses limites et prendre du recul non? Je ne crois pas trop la PNL en science mais les arguments que j’ai cités tiennent la route non?

  5. Rémi
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    En complément et rapidement 🙂 :

    L’une des notion de base de la PNL peut être résumé par « la carte n’est pas le territoire ».

    @David cela dépend de quels éléments de la PNL tu parles. Pour plusieurs d’entre eux des études sérieuses en bio-psychologie ont été et sont encore menées (tout comme pour l’hypnose classique ou ericksonienne).

    • DavidB_iRiche.com
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      @Rémi: certes, mais pour un scientifique les recherches, les études doivent déboucher sur une « evidence based practice » et dans ce domaine… 😉

      • Rémi
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        Les travaux menés y aboutissent peu à peu. Par exemple, la reconnaissance de l’état hypnotique comme le 3ème état naturel de l’organisme en font parti. L’imagerie médicale aide beaucoup à ces études.
        Par contre, certains éléments sont plus « tirer par les cheveux », surtout parmi les « sous-familles » nés depuis sa création.
        Il est vrai également que la PNL en elle-même n’est pas scientifique. C’est un outil de communication. Point (enfin, un ensemble d’outils plutôt 🙂 ).

        Pour ce qui est des dérives sectaires. La pnl, comme tout outil, il peut être utilisé à de mauvaises fins. Une pelle peut servir à construire ou à tuer, un scalpel pour sauver une vie ou l’ôter…

        • DavidB_iRiche.com
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          Je suis d’accord avec toi sur le principe, le seul problème c’est que, comme dans toutes les démarches qui n’ont pas vraiment une assise et un encadrement scientifique, des tas de parasites viennent s’y greffer avec des buts pas toujours très… philanthropiques.
          Et sachant que souvent sont concernées des personnes à la recherche de réponses « existentielles » on comprend que ce soit sujet à des dérives.
          Donc gaffe pour ceux qui seraient tentés à ne pas se faire manipuler.

        • martin
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          Je vois… Pour répondre à David, pour moi la PNL est plus du développement personnel. Si je dis à quelqu’un de croire en lui ou d’aller courir pour se sentir mieux, je ne peux lui prouver par A+B qu’il ira mieux mais pour autant, je ne suis pas gourou pour autant, si tu vois ce que je veux dire? Pour moi la PNL est juste un moyen comme un autre d’atteindre le bonheur. Que certains profitent de la misère humaine pour promouvoir leurs fins douteuses, je n’en doute pas, cela a toujours existé. Mais je pense que tout n’est pas si tranché comme le suggère Rémi. Peut-être suis-je naïf?

  6. martin
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    @ Rémi: « la carte n’est pas le territoire ». Ca me rappelle le titre du dernier Houellebecq… Je pense avoir compris ce que tu veux dire sans en être sûr pour autant.

    • Rémi
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      C’est à dire qu’il faut distinguer ce que nous percevons et comprenons de notre environnement de ce qu’est notre environnement. Ce sont deux choses distinctes, tout comme une carte n’est pas le territoire qu’elle décrit, juste une interprétation de celui-ci, et nous oublions cela.
      La pnl nous aide à nous en souvenir.

      J’ajouterai que notre organisme capterait environ 5 milliards d’informations par seconde par l’intermédiaire des milliers ou millions de capteurs que nous avons (pour le goût, le toucher etc… sans parler des capteurs interne au corps). Combien notre conscient en perçoit-il ? Entre 20 et 30 ? Peut-être quarante.

      • martin
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        Oui je vois. Mais du coup, quelles applications cette dichotomie monde réel/perception du monde nous apporte?

        Quand à notre information, tu as sans doute raison. Quand tu mange disons un steak, tu as des millions de capteurs qui vont détecter le gout sucré, salé, acide, amer, unami et t’en faire une synthèse… Mais au fond peu importe l’information, elle n’a aucune valeur si on ne sait pas en tirer profit par notre intelligence (cerveau). Il n’y a qu’a voir: les humains ne savent pas voler, nagent et courent très lentement, doivent attendre 10-20 ans pour devenir autonome. Une anomalie de la nature, qui n’a été possible que grâce à notre intelligence.

        Pour moi, je vois cette différence (5 milliards vs 20/30) comme un logiciel, qui utilise des milliards de bits pour afficher une image, un son…

        • Rémi
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          La prise de conscience de la différence entre la carte et le territoire nous permet de nous adapter. Lorsque je vois quelque chose, j’essaie de m’interroger sur ce que j’ai, même chose avec ce que l’on me dit. Je me demande ce que mon interlocuteur a voulu me transmettre comme message. Idem lorsque j’essaie de faire passer un message, je tente de « le traduire » de mes mots (mes pensées en fait) vers un langage le plus adapté à mon ou (plus difficile) à mes interlocuteurs. Ce ne sont que des exemples d’applications.

          Je peux l’illustrer par cette citation de Bernard Werber :
          « Entre Ce que je pense, Ce que je veux dire, Ce que je crois dire, Ce que je dis, Ce que vous avez envie d’entendre, Ce que vous entendez, Ce que vous comprenez… il y a dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même… »

          • martin
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            OK. Mais la communication ne devient pas trop difficile en se posant autant de questions?

  7. Rémi
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    Au contraire, cela la facilite. Mais on ne se les pose pas en permanence 🙂 (ou alors inconsciemment).

  8. martin
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    ok, je vois. Merci pour les reponses, c’est interessant a savoir, merci a toi

  9. Grégory
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    Arf ! J’avoue avoir été un peu déçu par l’article … C’est plus un avant-gout d’introduction qu’une réelle introduction …

    Par contre, la discussion …

    Cette notion « la carte n’est pas le territoire » est très profonde et a des impacts à bien des niveaux : nos croyances et donc nos limitations, nos relations, …

  10. martin
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    J’ai en effet fait une synthèse rapide de ce que j’ai compris… Si je comprends bien, tu préfère la discussion autour de l’article? Quand à toi, quelle est ta vision concernant « la carte n’est pas le territoire », Grégory?