Risk management: Renault-Dacia case study

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Dans le cadre de mon module « Risk Management », j’ai rédigé un « paper » sur le « risk management ». J’ai choisi de parler des risques et opportunités de la stratégie de Renault, qui souhaite s’étendre à l’International. Pour cela, Renault a créé un partenariat avec Nissan, racheté Dacia (Renault-Nissan-Dacia: 4ème constructeur mondial), et dernièrement a négocié un partenariat avec Daimler AG (Mercedes).

Je souhaite aujourd’hui vous faire part de mon « paper », évoquant les risques auxquels est confronté Renault en raison du développement de sa marque Dacia. (Article en anglais). J’ai obtenu 90% concernant cet essai.

Risk Memo about Renault

Briefly describe the corporation and goods or services provided?

Renault is a French car manufacturer. Renault acquired in 1999 Dacia – a Romanian auto maker – and the company produces 2.3 million cars every year, and is consequently the 10th biggest car maker in the world (2nd in France) [1].

Traditionally, Renault SA was focused on middle-range cars on the European market. During the last 10 years, Renault SA expanded its business worldwide in creating a partnership with Nissan (Renault owns 43% of Nissan). Renault acquired Dacia – a Romanian company – in 1999. The main objective was to manufacture and sell low-cost cars in emerging markets, where the demand is increasing quickly, such as Romania, Morocco.

Describe the source and nature of the risk.

Dacia designs cars that are cheap, robust and have a good mileage, in order to attract low-income consumers in developing markets. For instance, Dacia sell a SUV called “Duster”, from only €11,900[2] ($16,600), a cheaper price than a small sedan. Becoming really popular – sales increase fourfold during last 6 years [3] – Dacia brand represents three main issues for Renault SA:

–  Business risk

At the beginning, Dacia cars were only sold in developing countries. But some customers from rich-countries, who want to spend less on cars, just imported cars from Romania to France in order to save 30% compared to a Renault car. One year later, Renault eventually sold cars in France, and France became the 2nd biggest market for Dacia[3].

Currently, this unexpected move is good for Renault: thanks to the huge success of Dacia, that represents 30% of cars sold by Renault – Renault increased its market share worldwide and came back in the black in 2010.

However, while the profit margin for a Dacia is a lot greater than for a Renault as a percentage, the profit margin of Dacia is lower in absolute terms, because lower-prices means lower profits per unit. When more and more rich-country consumers will buy a Dacia rather than a Renault, the growth of Dacia can harm the sales of Renault.

–  Reputation risk

With the economic downturn and the change of mentality of young people, more and more people want to save money while buying a cheap car. Selling cheap car allows Renault to expand its business in the low-end market. However, “selling low-cost cars is a delicate balancing act for all car makers” [2] because some customers will think Renault is a “cheap” brand.

–  Legal and regulatory risk

The biggest shareholder of Renault is French government (15.01% of the shares)[3]. The French government is worried about the low-cost strategy of Renault especially because the company outsources more and more years after years. Only 25% of Renault cars are manufactured in France because high wages and taxes mean that manufacturing a car in France costs €1,000 more than in Romania. [3]. Nicolas Sarkozy put some pressures on Renault to keep jobs in France, that can harms the strategy of Renault.

Identify techniques or practices to manage the risk

Renault decided to mitigate the risk that Renault will be seen as a low-end car manufacturer. Eventually, Renault stopped to sell both brands in the same outlets [4] and both retailer targets their own customers, in avoid a cannibalization of Renault.

For legal and regulatory risks, in order to avoid conflicts with French government, Renault mitigates the risk in keeping some factories in France, and also the headquarters remains and the “technocentre” – a huge R&D place with 12,000 employees based in Paris. In doing that, Renault keeps a lot of job and profits in France, to please French government.

–  Provide recommendations

Most of the main car manufacturers have more than one brand. For example, Audi and Porsche are part of Volkswagen.  Each brand has its own strategy, its own customers. A customer who buys a Porsche doesn’t think it’s a cheap car because the brand is part of Volkswagen.

In the same way, in having differentiated retails stores, different kind of customers and strategies, Renault can mitigate reputation and business risks, avoid cannibalization of its brand and increase its overall market share against its main competitors, such as PSA, the other leading car manufacturers in France.

In doing both recommendations, Renault SA can mitigate risk and grow its business, that means more profits taxed in France and more jobs in the “technocentre”. It will please to the French government and mitigate the last risk, legal and regulatory risk.

Source

[1] http://www.thetruthaboutcars.com/2010/06/ttac-announces-world%E2%80%99s-top-ten-automakers/ (French)

[2] http://online.wsj.com/article/SB10001424052748704851204576034103824978230.html?KEYWORDS=dacia+duster (English)

[3] http://www.samar.pl/__/__la/en/__ac/sec,4/new/51629/__Dacia-becomes-major-automobile-industry-player.html (English)

[4] http://www.radiobfm.com/edito/home/97624/de-plus-en-plus-de-points-de-vente-dedies-a-dacia-en-france/ (French)

4 réponses

  1. Nick
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    Intéressant Martin. Je doute que mon français doit être au même niveau que ton anglais. En faite le sujet Renault-Dacia est encore plus compliqué car les voitures Dacia sont aussi vendus sous la marque Renault (en Russie, au Bresil, en Inde, etc.) et même sous la marque Nissan en Mexique. Dans ces pays c’est donc difficile de séparer les Logans et Dusters des Meganes et Clios par exemple. C’était jugé trop cher d’implanter une nouvelle marque dans ces pays (et jamais les Russes vont acheter des Dacias!) Renault a aussi la marque RSM (Renault Samsung Motors) en Corée qui vendait avant des Nissans re-badgés et maintenant des Renaults re-badgés. La Renault Latitude et Koleos sont produites en Corée, mais étaient dessinés en France. En contraste VW a une politique de ne pas « re-badger » les voitures d’une marque a l’autre (a l’exception de quelques Seat, leur marque le plus faible). A l’inverse General Motors vend la même voiture comme un Opel, Vauxhall, Holden, Buick, Chevrolet, Daewoo, etc. Comme ça ils ont plus de volumes, mais des difficultés de différentiation des marques. Il y a plusieurs façons de gérer des multi-marques. C’est une industrie pleins de risques!

  2. martin
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    Ton français est très bon, Nick 🙂

    Je te crois concernant ton commentaire. Le choix de séparer Renault de Dacia en France, le bastion historique de Renault où le constructeur est bien implanté, est différent que se dire: « dois-je creer deux fois plus de concessionnaire pour séparer les 2 marques et dépenser 2 fois plus dans un paus ou je suis mal implanté »

    Sinon pourquoi les Russes n’iraient pas acheter des Dacias? A cause du leadership de Lada?

    Sinon, j’ai un peu du mal à voir l’intérêt de rebadger la même voiture. Est-ce pour profiter des points forts des marques pays par pays? La où se trouve une marque forte, s’en servir pour promouvoir ses différentes marques? Car par exemple quand je voyais que la petite chevrolet vendue en France était fabriquée par Daewoo, cela ne m’inspirait pas confiance…

    Avec l’augmentation du nombre de voyageurs, n’est-ce pas risqué d’avoir des stratégies marketing et des politiques de prix trop différenciées? Cela ne risque pas de semer la confusion dans la tête du consommateur?

  3. Nick
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    Renault (comme GM) prend la risque de ne pas vouloir trop investir en vendant la même voiture sous plusieurs marques (même si c’est souvent dans des pays différents.) C’est exactement ce que tu crains avec le confusion du consommateur. On voit comment c’est passé chez GM…

    Les Russes ne font pas confiance d’une marque Roumaine peut être comme nous on fait pas confiance des marques Chinoises… Il y a du chauvinisme dedans.

    L’intérêt de rebadger la même voiture est purement économique. Ça coute des dizaines voir centaines de millions d’euros de développer une seule voiture, donc c’est forcement plus rentable de vendre sur plusieurs marques que de développer une voiture pour chaque marque. Au Japon c’est très courant pour le marché domestique.

  4. martin
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    Nick: oui mais a quoi ca sert de vendre un modèle chez Renault dans le pays A, Dacia dans le pays B et Nissan dans le pays C? Pourquoi ne pas promouvoir une seule marque?

    OK pour les russes.

    Je suis d’accord avec ton troisieme point, sauf que je n’ai jamais vu dans un seul et même pays la même voiture sous 3 marques différentes. La même plate forme de développement (ex: VW Touareg et Porsche Cayenne), oui, mais pas exactement le même modèle non?

    Autant je vois le potentiel d’économies, autant j’ai du mal à voir le potentiel de juste changer le logo pour avoir du duplicate content ?